Le groupe ferroviaire dévoile les résultats financiers de l'année 2018, fortement impactés par une grève de 3 mois. L'activité à l'international et une transaction immobilière exceptionnelle permettent au groupe d'afficher un résultat net positif.
La SNCF affiche un bénéfice net de 141 millions d'euros en 2018, contre 1,5 milliard en 2017. Un résultat lourdement impacté par les mouvements de grèves, pour un chiffre d'affaires global de 33,3 milliards d'euros. Guillaume Pepy, Président SNCF, déclare : " Le Groupe marque un bon dynamisme de ses activités en 2018. Tout en atteignant un niveau historique d’investissements, nous poursuivons nos efforts sans cesse pour réduire nos coûts afin de baisser nos prix."
Si les chiffres restent positifs, ils ne le doivent qu'à la cession d'une filiale immobilière à hauteur de 766 millions d'euros. Hors événements exceptionnels, le résultat net est négatif à -214 millions d'euros, contre +849 millions d'euros en 2017.
Au total, la grève d'avril à juin 2018 aura coûté plus de 890 millions à la société ferroviaire et amputé la marge opérationnelle à hauteur de 790 millions d'euros. Sans oublier le mouvement des "gilets jaunes" qui aurait fait perdre plusieurs dizaines de millions d'euros à la SNCF.
L'activité à l'international se veut source de croissance puisque l'activité de Keolis hors France progresse de 17% et de 10% pour Eurostar. "La part internationale dépassera 1/3 de l’activité du Groupe avec la forte croissance attendue pour Eurostar et Thalys, l’exploitation en année pleine des nouveaux réseaux de Keolis (dont Wales & Borders au Pays de Galles) et la forte croissance de SNCF Logistics notamment sur les zones Europe, Amérique et Asie.", déclare le groupe à travers un communiqué.
En 2019, SNCF affiche de fortes ambitions pour une année de, "transition avec la mise en oeuvre de la réforme ferroviaire". Les priorités porteront sur : le développement de l'usage ferroviaire, l'augmentation de la satisfaction client et des collaborateurs ou bien encore agir pour la transition écologique et solidaire avec les territoires.
Du côté des services, certains programmes seront améliorés et de nouveaux services seront lancés pour, "renforcer notre attractivité et faciliter les déplacements".
De nouveaux produits billettiques seront disponibles, tout comme le paiement sur smartphone pour Transilien en IDF et un assistant personnel de mobilité sur smartphone. "2019 sera l’année de préparation de la réforme ferroviaire pour SNCF en 2020. En particulier, une nouvelle convention collective sera négociée pour l’ensemble des entreprises ferroviaires en vue de l’ouverture à la concurrence des activités TER et TGV.
Enfin, le Groupe s’est engagé de façon inédite dans le « verdissement » de son parc roulant (sortie du diesel avant 2035, projet de train à hydrogène et hybride, bus électriques, autoroutes ferroviaires connectées). Cet engagement, en faveur du climat et de la qualité de l’air, s’inscrit pleinement dans les objectifs de neutralité des émissions avant 2050.", conclut SNCF à travers son communiqué.
Si les chiffres restent positifs, ils ne le doivent qu'à la cession d'une filiale immobilière à hauteur de 766 millions d'euros. Hors événements exceptionnels, le résultat net est négatif à -214 millions d'euros, contre +849 millions d'euros en 2017.
Au total, la grève d'avril à juin 2018 aura coûté plus de 890 millions à la société ferroviaire et amputé la marge opérationnelle à hauteur de 790 millions d'euros. Sans oublier le mouvement des "gilets jaunes" qui aurait fait perdre plusieurs dizaines de millions d'euros à la SNCF.
L'activité à l'international se veut source de croissance puisque l'activité de Keolis hors France progresse de 17% et de 10% pour Eurostar. "La part internationale dépassera 1/3 de l’activité du Groupe avec la forte croissance attendue pour Eurostar et Thalys, l’exploitation en année pleine des nouveaux réseaux de Keolis (dont Wales & Borders au Pays de Galles) et la forte croissance de SNCF Logistics notamment sur les zones Europe, Amérique et Asie.", déclare le groupe à travers un communiqué.
En 2019, SNCF affiche de fortes ambitions pour une année de, "transition avec la mise en oeuvre de la réforme ferroviaire". Les priorités porteront sur : le développement de l'usage ferroviaire, l'augmentation de la satisfaction client et des collaborateurs ou bien encore agir pour la transition écologique et solidaire avec les territoires.
Du côté des services, certains programmes seront améliorés et de nouveaux services seront lancés pour, "renforcer notre attractivité et faciliter les déplacements".
De nouveaux produits billettiques seront disponibles, tout comme le paiement sur smartphone pour Transilien en IDF et un assistant personnel de mobilité sur smartphone. "2019 sera l’année de préparation de la réforme ferroviaire pour SNCF en 2020. En particulier, une nouvelle convention collective sera négociée pour l’ensemble des entreprises ferroviaires en vue de l’ouverture à la concurrence des activités TER et TGV.
Enfin, le Groupe s’est engagé de façon inédite dans le « verdissement » de son parc roulant (sortie du diesel avant 2035, projet de train à hydrogène et hybride, bus électriques, autoroutes ferroviaires connectées). Cet engagement, en faveur du climat et de la qualité de l’air, s’inscrit pleinement dans les objectifs de neutralité des émissions avant 2050.", conclut SNCF à travers son communiqué.