Le rachat d’airberlin par Lufthansa coince à Bruxelles

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Lufthansa renonce à reprendre la low-cost Niki. Le groupe allemand veut ainsi pouvoir acheter les autres activités d'Air Berlin, sans craindre un veto de Bruxelles.

Alors que le dossier de reprise partiel d'airberlin est passé comme une lettre à la poste pour easyJet, la situation est moins facile pour Lufthansa. La commission européenne avait demandé des garanties supplémentaires au groupe allemand à propos de la reprise de la filiale Nikki et pour certaines destinations comme les Baléares.

Ces garanties ont été présentées par Lufthansa le 30 novembre. Mais dans les couloirs de Bruxelles, il se murmurait que la commissaire chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, rechignait. Afin que son projet soit enfin validé, le groupe aérien a fait savoir qu'il renonçait à racheter la filiale d'Air Berlin, Niki. Par contre, il compte toujours reprendre l'autre filiale de la défunte entreprise : Luftfahrtgesellschaft Walter (LGW). Lufthansa prévoit aussi de céder de nombreux créneaux horaires pour obtenir l'autorisation de la CE. Bruxelles ne rendra pas son avis avant le 21 décembre prochain.