Après leurs collègues d'Air France qui menacent de faire 15 jours de grève si,dès son arrivée prévue en septembre,le futur Pdg n'ouvre pas des négociations sur les salaires,les pilotes de la branche néerlandaise brandissent à leur tour la menace d'un débrayage.
Les pilotes de la compagnie aérienne KLM sont prêts à se mettre en grève s'ils n'obtiennent pas d'ici à vendredi des réponses satisfaisantes de la direction à leurs revendications concernant les salaires et les conditions de travail, rapporte le journal néerlandais De Telegraaf dans son édition du lundi 13 août.
Dans une déclaration publiée également lundi, KLM a indiqué qu'une réunion avait eu lieu ce même jour avec le syndicat des pilotes VNV afin d'évoquer la nouvelle convention collective. "De façon regrettable, les négociations sont dans une phase difficile", a reconnu la compagnie.
Les deux ailes du groupe aérien risquent fort de se retrouver clouées au sol dès le mois prochain.
Ce sont d'abord les pilotes d'Air France qui ont ouvert le feu ce weekend. Le futur patron d'Air France-KLM devra reprendre la négociation sur les salaires "ou sinon [il y aura quinze jours de grève",prévient Philippe Evain, président du SNPL le premier syndicat de pilotes de la compagnie aérienne française, dans une interview au Parisien dimanche.
Avec les pilotes de KLM qui mettent à leur tour un coup de pression,le futur dirigeant du groupe sait déjà qu'il ne bénéficiera d'aucun état de grâce lors de son arrivée toujours prévue pour septembre 2018.
Si les candidats ne se découragent pas, la Bourse de Paris,elle,accuse le coup.Le titre Air France-KLM décroche de 5% à 8,50 euros. Depuis le début de l'année, la chute atteint 37,3%.
Dans une déclaration publiée également lundi, KLM a indiqué qu'une réunion avait eu lieu ce même jour avec le syndicat des pilotes VNV afin d'évoquer la nouvelle convention collective. "De façon regrettable, les négociations sont dans une phase difficile", a reconnu la compagnie.
Les deux ailes du groupe aérien risquent fort de se retrouver clouées au sol dès le mois prochain.
Ce sont d'abord les pilotes d'Air France qui ont ouvert le feu ce weekend. Le futur patron d'Air France-KLM devra reprendre la négociation sur les salaires "ou sinon [il y aura quinze jours de grève",prévient Philippe Evain, président du SNPL le premier syndicat de pilotes de la compagnie aérienne française, dans une interview au Parisien dimanche.
Avec les pilotes de KLM qui mettent à leur tour un coup de pression,le futur dirigeant du groupe sait déjà qu'il ne bénéficiera d'aucun état de grâce lors de son arrivée toujours prévue pour septembre 2018.
Si les candidats ne se découragent pas, la Bourse de Paris,elle,accuse le coup.Le titre Air France-KLM décroche de 5% à 8,50 euros. Depuis le début de l'année, la chute atteint 37,3%.
