L’année 2019 commence mal pour Carlson Wagonlit Travel. Après l’annonce d’une grève débutée le 18 janvier en France, la TMC annonce le licenciement de 5 de ses dirigeants européens. Une information qui a fait l’effet d’une bombe et pose de nombreuses questions, notamment autour de la bonne santé financière de la société et de sa stratégie.
Pour rappel, CWT annonçait le départ de 5 de ses dirigeants européens, dont Brigitte Nisio, Directrice Générale France le 15 janvier dernier. En parallèle, une liste de nouvelles nominations était publiée par la même occasion. Mais que se passe-t-il pour l’agence spécialisée dans le voyage d’affaires ? Selon les divers témoignages recueillis par Déplacementspros.com : «Aujourd’hui, les acheteurs et les entreprises négocient les prix à la baisse. Il y a donc moins de rentrées d’argent et cela devient compliqué pour ce genre de grand groupe. Ils sont beaucoup trop nombreux par rapport à ce que l’activité rapporte réellement. » De plus, CWT est une entreprise américaine, «et les Américains, lorsqu’il n’y a pas de résultat, prennent les choses en main… Ils font des économies là où c’est le plus facile d’en faire, c’est-à-dire au niveau des employés», ajoute un professionnel du secteur.
Alors réelle stratégie ou sauvetage déguisé d’une entreprise en plein naufrage ? Pour certains, « son ambition est de garder une image internationale, européenne, et supprimer tout ce qui se rapporte à un marché national. Cela passe par les dirigeants pays». Carlson Wagonlit Travel tenterait de regrouper son offre et de miser sur une stratégie européenne plutôt que locale. « Avant ils étaient complètement désorganisés. Je pense que les décisions prises récemment vont faire bouger le marché », estime un observateur.
Pour d’autres, « c’est surtout une question de profil. Mme Nisio n’était peut-être pas à la hauteur et elle avait perdu beaucoup de comptes historiques depuis sa prise de poste. De plus, elle n’était pas très bien acceptée en interne, comme en externe. Pour la France, je pense que c’est un cas particulier et peut être légitime ». Si cela n’était donc qu’un simple plan social censé évincer les « maillons faibles » de la TMC ? Selon un analyste, « Carlson n’a pas de stratégie du tout actuellement. C’est pour moi la seule grande entreprise du secteur qui est à la traîne. Ces 5 personnes n’ont juste pas été compétentes et manquaient de leadership, voire étaient peut-être des freins au développement de la société. De plus, ce sont des profils qui coûtent extrêmement cher ».
De son côté Carlson Wagonlit Travel n’a, pour le moment, ni commenté ni donné plus d’informations. Un silence qu’elle pourrait payer cher. « Le problème c’est que quand il y a ce genre d’annonce, l’entreprise à tout intérêt à se justifier auprès de ses clients. Pour les rassurer, mais surtout pour leur permettre de comprendre la stratégie. Là, il n’y a aucune communication et c’est dangereux. Ils risquent de le payer au prix fort », dit cet analyste avant de conclure : «Ces licenciements illustrent surtout une absence de stratégie et une entreprise qui tente de perdre le moins d’argent possible.» La dernière hypothèse remet sur la table une rumeur datant de plusieurs années : et si CWT faisait peau neuve dans l’optique d’une fusion avec Amex GBT ?
Alors réelle stratégie ou sauvetage déguisé d’une entreprise en plein naufrage ? Pour certains, « son ambition est de garder une image internationale, européenne, et supprimer tout ce qui se rapporte à un marché national. Cela passe par les dirigeants pays». Carlson Wagonlit Travel tenterait de regrouper son offre et de miser sur une stratégie européenne plutôt que locale. « Avant ils étaient complètement désorganisés. Je pense que les décisions prises récemment vont faire bouger le marché », estime un observateur.
Pour d’autres, « c’est surtout une question de profil. Mme Nisio n’était peut-être pas à la hauteur et elle avait perdu beaucoup de comptes historiques depuis sa prise de poste. De plus, elle n’était pas très bien acceptée en interne, comme en externe. Pour la France, je pense que c’est un cas particulier et peut être légitime ». Si cela n’était donc qu’un simple plan social censé évincer les « maillons faibles » de la TMC ? Selon un analyste, « Carlson n’a pas de stratégie du tout actuellement. C’est pour moi la seule grande entreprise du secteur qui est à la traîne. Ces 5 personnes n’ont juste pas été compétentes et manquaient de leadership, voire étaient peut-être des freins au développement de la société. De plus, ce sont des profils qui coûtent extrêmement cher ».
De son côté Carlson Wagonlit Travel n’a, pour le moment, ni commenté ni donné plus d’informations. Un silence qu’elle pourrait payer cher. « Le problème c’est que quand il y a ce genre d’annonce, l’entreprise à tout intérêt à se justifier auprès de ses clients. Pour les rassurer, mais surtout pour leur permettre de comprendre la stratégie. Là, il n’y a aucune communication et c’est dangereux. Ils risquent de le payer au prix fort », dit cet analyste avant de conclure : «Ces licenciements illustrent surtout une absence de stratégie et une entreprise qui tente de perdre le moins d’argent possible.» La dernière hypothèse remet sur la table une rumeur datant de plusieurs années : et si CWT faisait peau neuve dans l’optique d’une fusion avec Amex GBT ?