SNCF-C6, ça vous dit quelque chose ? Non ? Souvenez-vous, nous vous en avions déjà parlé. SNCF vient de remettre au pot pour sauver l'entreprise et manifestement, cela agace notre chroniqueur ferroviaire Pat...
SNCF-C6, c’est IDBus. A la suite de pertes constatée en 2013, supérieures à la moitié de son capital, cette société par action simplifiée à associé unique (SASU), filiale de SNCF, avait conformément à la législation deux ans pour régulariser sa situation : dissolution, réduction du capital ou reconstitution de celui-ci, c’était selon…
C’est cette dernière solution comptable que SNCF a choisie, nous informe le BODACC . A retrouver aussi sur les sites et journaux d’annonces spécialisés dans l’information légale. Un capital social ainsi passé de 17 millions d'euros précédemment (octobre 2013) à 64 millions 500 mille euros (mars 2015). Trois fois plus, près de 50 millions quand même ! Une somme qu’on n’a pas forcément sur soi. SNCF, si !
La gouvernance du Groupe Public Ferroviaire (c’est sont nouveau nom, il va falloir s’y faire) semble donc toujours impénétrable si on fait le parallèle avec les inquiétudes exprimées récemment sur les bons comptes de TGV® et INTERCITES® en raison de la concurrence des bus longue distance. Jusqu’à qu’on ait même entendu des interrogations sur qui allait payer ? C’est qu’il va falloir maintenant en vendre des tickets de bus pour rentabiliser les sous de SNCF (nos sous), investis chez SNCF-C6, alias IDBUS.
D’ailleurs, si vous avez quelques (solides) compétences commerciales déjà, IDBUS recherche un Chef de projet. Ce n’est pas ce recrutement qui coûtera le plus cher, c’est un stage. On est low cost jusqu’au bout ou on ne l’est pas ! 50 millions d’argent peu ou prou nécessairement public… ce n’est pas vraiment low cost toutefois !
Guillaume Pepy, Président du Directoire de l’EPIC SNCF, Barbara Dalibard, Directrice Générale Voyageurs (dur, dur les titres exacts issus de la réforme du système ferroviaire), Présidente de SNCF-C6 (ouais, ouais on donne les noms maintenant !), on vous aime bien quand vous nous surprenez mais là, vous commencez à nous énerver !
Et si vous vous contentiez de faire rouler les trains ?
PAT
C’est cette dernière solution comptable que SNCF a choisie, nous informe le BODACC . A retrouver aussi sur les sites et journaux d’annonces spécialisés dans l’information légale. Un capital social ainsi passé de 17 millions d'euros précédemment (octobre 2013) à 64 millions 500 mille euros (mars 2015). Trois fois plus, près de 50 millions quand même ! Une somme qu’on n’a pas forcément sur soi. SNCF, si !
La gouvernance du Groupe Public Ferroviaire (c’est sont nouveau nom, il va falloir s’y faire) semble donc toujours impénétrable si on fait le parallèle avec les inquiétudes exprimées récemment sur les bons comptes de TGV® et INTERCITES® en raison de la concurrence des bus longue distance. Jusqu’à qu’on ait même entendu des interrogations sur qui allait payer ? C’est qu’il va falloir maintenant en vendre des tickets de bus pour rentabiliser les sous de SNCF (nos sous), investis chez SNCF-C6, alias IDBUS.
D’ailleurs, si vous avez quelques (solides) compétences commerciales déjà, IDBUS recherche un Chef de projet. Ce n’est pas ce recrutement qui coûtera le plus cher, c’est un stage. On est low cost jusqu’au bout ou on ne l’est pas ! 50 millions d’argent peu ou prou nécessairement public… ce n’est pas vraiment low cost toutefois !
Guillaume Pepy, Président du Directoire de l’EPIC SNCF, Barbara Dalibard, Directrice Générale Voyageurs (dur, dur les titres exacts issus de la réforme du système ferroviaire), Présidente de SNCF-C6 (ouais, ouais on donne les noms maintenant !), on vous aime bien quand vous nous surprenez mais là, vous commencez à nous énerver !
Et si vous vous contentiez de faire rouler les trains ?
PAT
