Aéroport de Toulouse: Eiffage rachète les parts du groupe chinois Casil

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L’autorité de la Concurrence vient de l’annoncer sur son site, le groupe Eiffage est autorisé à reprendre la part du groupe chinois dans l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Début janvier 2019, l’actionnaire chinois qui détient 49,9% des parts de l’aéroport avait annoncé son intention de revendre sa participation. Le groupe Casil Europe était entré dans le capital en 2015 pour 308 millions d’euros. En mai dernier, le groupe Eiffage entrait dans la danse en se déclarant intéressé par la reprise des parts de Casil Europe.

L’Autorité de la concurrence a mené une enquête sur les effets potentiellement anti-concurrentiels de ce rachat. Eiffage étant déjà concessionnaire de l’aéroport de Lille-Lesquin à compter du 1er janvier 2020, l’Autorité a analysé les effets de l’opération sur le marché européen de gestion d’un aéroport. Par ailleurs, l’Autorité a également examiné si l’opération était susceptible de produire des «effets verticaux» (possibilité qu’aurait Eiffage d’utiliser sa position pour se réserver certains chantiers dans l’aéroport), dans la mesure où elle concerne la prise de contrôle d’une entreprise concessionnaire aéroportuaire par un groupe actif dans le secteur des travaux public.

Mais l’Autorité a considéré que le risque d’atteinte à la concurrence n’était pas réel d’autant que la quasi totalité des marchés passés par ATB sont soumis à une procédure de publicité ou de mise en concurrence.

Un départ de Casil qui devrait ravir les collectivités locales qui étaient entrées en guerre ouverte avec l’actionnaire chinois.