BT4Europe : Comment construire un marché du voyage d’affaires plus durable ?

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BT4Europe publie un rapport visant à favoriser la transition pour des voyages d’affaires durables. Rédigé en prenant compte des dernières directives européennes, ce document a pour objectif d’inciter à la collaboration dans le secteur du BT. 

Baptisé « Transformation Pathway for sustainable Business Travel », le rapport* publié par BT4Europe souhaite servir de base pour construire un marché du voyage d’affaires plus durable et respectueux de l’environnement. Selon la présidente du groupe de travail sur la durabilité de BT4Europe, Angela Lille, la collaboration intersectorielle est la clé pour bâtir un marché du voyage d’affaires durable. « Le partage des ressources et des connaissances entre les secteurs favorise les solutions qui réduisent l’impact environnemental tout en maintenant l’efficacité des entreprises. Il est essentiel que la durabilité devienne aussi mesurable que le prix dans le secteur des voyages », introduit-elle. 

Prendre en compte « le cycle de vie »

Selon le rapport, il est nécessaire de créer des produits et services avec une approche prenant en compte leur « cycle de vie ». Impliquer chaque acteur dès le début du processus permet de développer des solutions qui répondent aux enjeux environnementaux et améliorent le parcours client. Par exemple, concernant les émissions de CO2, la transparence doit être de mise et intégrée aussi bien en point de vente que sur les factures. « Cette pratique encouragera la concurrence à réduire l’empreinte carbone et à promouvoir les pratiques respectueuses de l’environnement au sein du secteur », déclare Angela Lille. 

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L’organisation européenne souhaite également mettre en avant le fait que la « sustainability » détient un immense potentiel d’innovation et qu’elle ne doit pas être une contrainte. « Il faut que les voyages d’affaires durables servent de force motrice pour développer des solutions de pointe en matière de mobilité, de technologie et de consommation d’énergie », est-il indiqué. BT4Europe appelle donc les acteurs à « embrasser une nouvelle ère d’innovation technologique », en investissant dans le développement des carburants verts, les énergies renouvelables ou bien encore les systèmes de transport multimodaux. Sur ce point, au-delà d’un transport aérien plus respectueux de l’environnement, l’organisation milite en faveur d’un réseau ferroviaire à grande vitesse paneuropéen complet, ainsi que dans un système de billetterie numérique favorisant les transports transfrontaliers. 

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L’analyse de matérialité dans la gestion des voyages d’affaires

En parallèle, le rapport prône l’importance de l’analyse de matérialité afin d’identifier et d’évaluer les problèmes qui peuvent avoir un impact sur une organisation. « Cette méthodologie peut efficacement être appliquée à la gestion des voyages d’affaires et de la mobilité en général […] Pour permettre aux organisations d’identifier et de se concentrer sur les facteurs qui ont le plus grand impact sur leurs opérations et sur l’environnement ». Que cela soit en identifiant les meilleures pratiques ou en renforçant l’adoption de politiques de voyages plus durables, cette méthode a pour but de réduire l’impact environnemental, de conduire à une économie de coûts et d’améliorer la satisfaction des employés. 

Enfin, la collaboration entre les fournisseurs, les entreprises et leurs employés, peut aider à atteindre plus rapidement les objectifs de durabilité, tout comme la collaboration sectorielle. Pour cela, des outils, dont ceux évaluant les émissions de CO2, doivent être intégrés aux process et les méthodes de calculs uniformisées. BT4Europe dévoile dans son rapport « un guide » pour y parvenir, incluant l’analyse des sources de données, les informations sur les émissions de CO2 ou bien encore le reporting. « En travaillant ensemble, nous pouvons développer des solutions qui profitent à la fois à l’environnement et aux opérations commerciales[…] Le plan d’action climatique de BT4Europe sert de base à ces efforts, soulignant l’importance de la coopération à l’échelle de l’industrie pour susciter un changement durable », conclut Angela Lille.

*Le document est à retrouver dans son intégralité ici. 

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