easyJet s’associe à GKN Aerospace sur la propulsion à l’hydrogène

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La compagnie low-cost va soutenir le développement de la technologie de combustion d’hydrogène (H2JET) et de la pile à combustible d’hydrogène (H2GEAR) porté par l’entreprise britannique.

L’hydrogène suscite bien des interrogations dans le secteur du transport aérien, au regard surtout des contraintes techniques, à commencer par la taille des réservoirs cryogéniques stockant sous sa forme liquéfiée l’hydrogène à -253°C. Avec conversion de l’hydrogène liquide en électricité dans un système de piles à combustible. D’où les efforts portés clairement aujourd’hui vers les appareils effectuant des vols court-courriers. C’est notamment le cas d’easyJet, laquelle vient d’annoncer qu’elle commençait à collaborer avec GKN Aerospace, le premier fournisseur mondial de technologies aéronautiques de niveau 1. La low-cost britannique va ainsi soutenir le développement de la technologie de combustion d’hydrogène (H2JET) et de la pile à combustible d’hydrogène (H2GEAR) de GKN Aerospace, incluant l’exploration des options de démonstration en vol.

H2GEAR est en effet un programme de collaboration britannique dirigé par GKN Aerospace, qui vise à développer un système de propulsion à hydrogène liquide pour les avions qui opèrent en domestique. Ce programme est soutenu par un financement de 27 millions de livres sterling de l’ATI, complété par GKN Aerospace et ses partenaires industriels. H2JET est pour sa part un programme suédois de collaboration de deux ans, dirigé par GKN Aerospace, qui vise à pousser le développement de sous-systèmes clés pour la propulsion à l’hydrogène par turbine à gaz d’avions civils moyen-courrier.

La compagnie aérienne travaille avec d’autres partenaires de l’industrie tels que Airbus, Rolls-Royce, Cranfield Aerospace Solutions et Wright Electric, pour accélérer le développement de technologies neutres en carbone et de l’infrastructure nécessaire. easyJet est optimiste quant au fait de transporter des clients avec des avions neutres en carbone, avec des moteurs à combustion d’hydrogène, des moteurs électriques à hydrogène ou un hybride des deux, d’ici le milieu ou la fin des années 2030.

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