Le gouvernement britannique envisage plusieurs mesures, y compris un financement à court terme, pour sauver le transporteur Flybe de l’effondrement.
Le Premier Ministre Boris Johnson a soufflé le chaud et le froid à propos de l’avenir très incertain de la compagnie aérienne Flybe qui serait au bord de la faillite. « Ce n’est pas au gouvernement d’intervenir pour sauver des compagnies en difficulté », a commenté Boris Johnson qui s’est empressé d’ajouter qu’il n’y avait « aucun doute » sur l’importance de la compagnie aérienne.
Flybe est un acteur important du désenclavement. La compagnie aérienne transporte environ huit millions de passagers par an depuis des aéroports comme Birmingham, Manchester, Southampton, Belfast City, Cardiff et Aberdeen, vers le Royaume-Uni et l’Europe.
L’amélioration de la connectivité en dehors de Londres était l’un des engagements prioritaires du parti conservateur lors des dernières élections. Personne ne comprendrait, aujourd’hui, l’inaction de Boris Johnson.
Le gouvernement annonce donc qu’il envisage une série de mesures pour aider la compagnie basée à Exeter. Il s’agit notamment de fournir un financement à court terme à Flybe, en utilisant les fonds publics mis à la disposition des entreprises à des fins d’investissement et qui n’enfreignent pas les règles de l’UE en matière d’aides d’État. Une réduction de la taxe sur les passagers aériens (APD) sur les liaisons intérieures est également envisagée. Cette mesure devrait être appliquée à l’ensemble du secteur et être annoncée dans le budget de mars.
Ce changement permettrait à Flybe de reporter sa facture fiscale, de concevoir un plan de sauvetage et de garantir plus de 2 000 emplois.