CWT, un PSE remplace la rupture conventionnelle collective

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Sans grande surprise, les modalités de la rupture conventionnelle n’ont pas été du goût des syndicats qui en rejettent le principe. Désormais la TMC n’a pas d’autres choix que d’engager un Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Mais ce ne sera pas évident à faire passer auprès de l'inspection du travail, car les derniers départs ont fait place à des CDD sur des postes assez proches des personnels licenciés.

"Nous sommes prêts à étudier les modalités du plan", dit-on à la CFTC qui veut comprendre le mécanisme qui va conduire au départ de 74 salariés. D’autant que, selon nos sources, l’hyper numérisation des services aux clients laisse entrevoir d’autres départs d’ici à 2020. "Il ya des postes qui partent vers des pays où le coût du travail est présenté comme moins élevé par la Direction", explique une représentante syndicale qui se demande si "la fatigue constatée des salariés soumis à forte pression n’est pas suffisante pour comprendre qu’il manque du personnel au service des clients".

Pas de réaction côté Direction qui a toujours refusé de commenter les décisions sociales prises par le groupe. Le contraste en matière de stratégie de développement est pourtant "saisissant", selon notre syndicaliste : "D’un côté on va faire un Digital Campus pour dire que tout sera formidablement bien géré par la machine et de l’autre on nous explique que nous ne servons à rien… alors que plus que jamais nous devons répondre aux interrogations des clients que nous servons, pour qui cette relation humaine est essentielle".