Le groupe Aéroports de Paris (ADP) enregistre des résultats plutôt satisfaisants pour le premier semestre 2019, impacté toutefois par la fermeture de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk, possession d'une société dont ADP détient 46 % du capital.
La fermeture le 6 avril dernier de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk (que détenait ADP au travers de TAV Airport dont elle dispose d'une grande partie du capital) a eu un impact non négligeable sur les chiffres du trafic du groupe ADP. Le groupe ADP connaît ainsi une baisse de 10,3 % par rapport à la même période l’an dernier. En revanche, sans en tenir compte, les chiffres sont beaucoup plus flatteurs avec une hausse de 3,1 % pour 101 millions de passagers. Le groupe prévoit une croissance annuelle comprise entre 3 et 3,5 %, une estimation revue à la hausse par rapport à celle faite en début d’année. À noter que le groupe ADP a également vu son chiffre d’affaires progresser de 6,2 % pour atteindre 1927 millions d’euros.
Outre le feuilleton de la privatisation du groupe ADP, auquel s’oppose notamment le Syndicat des Pilotes de Ligne (SNPL), plusieurs événements sont venus ponctuer ce premier semestre 2019. Parmi eux, l’ouverture d’un bâtiment de jonction à Paris-Orly figurant dans un contrat de régulation économique devant s’achever l’an prochain. Le projet CDG Express a lui été confirmé par le Ministère des Transports pour 2025, soit un report de presque 2 ans.
Outre le feuilleton de la privatisation du groupe ADP, auquel s’oppose notamment le Syndicat des Pilotes de Ligne (SNPL), plusieurs événements sont venus ponctuer ce premier semestre 2019. Parmi eux, l’ouverture d’un bâtiment de jonction à Paris-Orly figurant dans un contrat de régulation économique devant s’achever l’an prochain. Le projet CDG Express a lui été confirmé par le Ministère des Transports pour 2025, soit un report de presque 2 ans.