Jetblue a débarqué un bébé de son vol Fort Lauderdale-Newark du 8 mai 2012. La compagnie américaine ne reprochait nullement à la petite Riyanna d’importuner les passagers par ses pleurs. Elle soupçonnait la fillette de 18 mois d’être une terroriste.
En effet, aussi saugrenue que parait cette histoire, la compagnie a informé les parents de Riyanna qu’ils devaient quitter l’avion car le nom de leur fille figurait sur la liste des personnes interdites de vol aux États-Unis. Le couple américain, originaire du Moyen-Orient, a assuré qu’il s’agissait d’une erreur et que leur bébé de 18 mois ne pouvait pas être sur cette liste. Mais l’équipage n’a rien voulu savoir et demandé leur départ. A leur sortie de l’appareil et devant tous les passagers, la famille était attendue par des agents de la TSA. Après 30 minutes d’attente dans le terminal, l’agence leur a indiqué qu’ils pouvaient remonter à bord sans informations supplémentaires ou excuses. Les parents indignés par les accusations portées à l’encontre de leur fille ont refusé.
La compagnie, maintenant pointée du doigt par l’opinion publique, assure que ses employés ont suivi le protocole et que l’erreur vient d’un problème informatique. Pour les autorités, ce type d’erreur n’aurait jamais dû avoir lieu puisque la liste précise le nom complet, la date de naissance et le genre de la personne incriminée. Et, la TSA a précisé que le bébé n’avait jamais été sur ses listes. Elle a déclaré que son rôle dans cette mésaventure avait uniquement consisté à recueillir la famille à la porte de la famille. Pendant que chacun se renvoie la balle, les parents disent avoir été victime de discrimination à cause de leur nom de famille d’origine moyen-orientale et du hijab que porte la maman.
JetBlue et la TSA ont finalement présenté leurs excuses, le jeudi 10 mai 2012, par l’intermédiaire d’un communiqué dans les médias et ont proposé de les dédommager pour ce vol non effectué. La famille a répondu par l’intermédiaire d’une lettre qu’elle refusait ces excuses qui n’avaient pas été présentées de vive voix ainsi que les compensations car ils ne voulaient plus jamais prendre un vol Jetblue.
La compagnie, maintenant pointée du doigt par l’opinion publique, assure que ses employés ont suivi le protocole et que l’erreur vient d’un problème informatique. Pour les autorités, ce type d’erreur n’aurait jamais dû avoir lieu puisque la liste précise le nom complet, la date de naissance et le genre de la personne incriminée. Et, la TSA a précisé que le bébé n’avait jamais été sur ses listes. Elle a déclaré que son rôle dans cette mésaventure avait uniquement consisté à recueillir la famille à la porte de la famille. Pendant que chacun se renvoie la balle, les parents disent avoir été victime de discrimination à cause de leur nom de famille d’origine moyen-orientale et du hijab que porte la maman.
JetBlue et la TSA ont finalement présenté leurs excuses, le jeudi 10 mai 2012, par l’intermédiaire d’un communiqué dans les médias et ont proposé de les dédommager pour ce vol non effectué. La famille a répondu par l’intermédiaire d’une lettre qu’elle refusait ces excuses qui n’avaient pas été présentées de vive voix ainsi que les compensations car ils ne voulaient plus jamais prendre un vol Jetblue.