Air France est l'une des dernières compagnies européennes à desservir la Sierra Leone, touchée par l’épidémie Ebola. Malgré les déclarations rassurantes des organisations médicales et du transporteur, les employés craignent de s'envoler vers les pays où la maladie est présente. 4 syndicats demandent l'arrêt des vols vers la Guinée, la Sierra Leone et le Nigeria.
Les syndicats de navigants d'Air France, SNPNC et UGICT-CGT ont suivi le SNGAF et exprimé leurs craintes pour les équipages qui mettent le cap vers la Guinée, la Sierra Leone ou le Nigeria, pays touchés par Ebola. Ils ont été rejoint par le syndicat Sud-aérien. L'organisation non représentative chez le transporteur a demandé à l'entreprise, le 23 août 2014, de suspendre les trois dessertes. «En continuant la desserte de Freetown, Lagos et Conakry, la compagnie fait courir un risque réel aux passagers et aux équipages et ne respecte pas le principe de précaution», écrit-elle dans un communiqué. Le syndicat considère «les mesures prises (kit Ebola, thermomètres et questionnaires) (...) bien dérisoires» et demande à l'entreprise de «suspendre les rotations pour ces trois pays». Sud Aérien conseille aux équipages de refuser d'embarquer sur ces destinations.
De son côté le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail d'Air France (CHSCT) a classé ces trois villes comme destination à risque après avoir émis un avis de «danger grave et imminent» en juillet.
Air France estime avoir tout mis «en œuvre pour garantir la santé et la sécurité de ses clients et de ses personnels sur toutes les escales de son réseau tout en respectant la décision des personnels navigants commerciaux qui ne souhaitent pas effectuer leur mission vers ces destinations».
De son côté le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail d'Air France (CHSCT) a classé ces trois villes comme destination à risque après avoir émis un avis de «danger grave et imminent» en juillet.
Air France estime avoir tout mis «en œuvre pour garantir la santé et la sécurité de ses clients et de ses personnels sur toutes les escales de son réseau tout en respectant la décision des personnels navigants commerciaux qui ne souhaitent pas effectuer leur mission vers ces destinations».
