Le patron d'Air Caraïbes Marc Rochet n'est pas content. Il dénonce les temps d'attente aux contrôles de la police aux frontières (PAF) d'Orly-Sud. Ils ont atteint selon lui "un niveau extrêmement critique" depuis deux semaines.
Le patron d'Air Caraïbes Marc Rochet s'agace des délais aux contrôles de l'aéroport Orly Sud. Il explique dans un communiqué ue "Depuis le 15 juin 2017, tous les jours ont connu un temps d'attente supérieur à 60 minutes pour les passagers, dont 9 jours avec un temps d'attente aux contrôles supérieur à 90 minutes".
Il poursuit : "En cette période estivale de fortes affluences, la situation (atteint) un niveau extrêmement critique, générant des perturbations aux conséquences alarmantes". Selon lui, la plate-forme a totalisé "320 heures de retard pour l'ensemble des vols internationaux" au sein de ce terminal.
Marc Rochet dénonce de "nombreux troubles à l'ordre public (...) tels que des mouvements de foule et des débuts d'émeute de passagers excédés d'être cantonnés dans les zones d'attente". Il a également écrit au ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, pour demander son intervention et rappeler "les besoins en effectifs supplémentaires de fonctionnaires" et la préférence des transporteurs pour les "dispositifs automatisés à reconnaissance faciale", comme les sas Parafe.
Paris Aéroport a réagi de son côté en indiquant qu'il "a décidé de financer à 100% autant de sas Parafe (sas de contrôle automatisés des passeports biométriques) que nécessaire pour aider à la résolution du problème".
Le gestionnaire de l'aéroport rappelle aussi qu'il "s'agit d'une compétence exclusive de l'Etat", auprès duquel il "fait le maximum d'efforts (...) pour faire valider le passage à la technique de reconnaissance faciale, qui permettra de multiplier par huit" le nombre de contrôles automatiques.
Il poursuit : "En cette période estivale de fortes affluences, la situation (atteint) un niveau extrêmement critique, générant des perturbations aux conséquences alarmantes". Selon lui, la plate-forme a totalisé "320 heures de retard pour l'ensemble des vols internationaux" au sein de ce terminal.
Marc Rochet dénonce de "nombreux troubles à l'ordre public (...) tels que des mouvements de foule et des débuts d'émeute de passagers excédés d'être cantonnés dans les zones d'attente". Il a également écrit au ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, pour demander son intervention et rappeler "les besoins en effectifs supplémentaires de fonctionnaires" et la préférence des transporteurs pour les "dispositifs automatisés à reconnaissance faciale", comme les sas Parafe.
Paris Aéroport a réagi de son côté en indiquant qu'il "a décidé de financer à 100% autant de sas Parafe (sas de contrôle automatisés des passeports biométriques) que nécessaire pour aider à la résolution du problème".
Le gestionnaire de l'aéroport rappelle aussi qu'il "s'agit d'une compétence exclusive de l'Etat", auprès duquel il "fait le maximum d'efforts (...) pour faire valider le passage à la technique de reconnaissance faciale, qui permettra de multiplier par huit" le nombre de contrôles automatiques.
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