Les compagnies scandinave et finlandaise font valoir leurs atouts en matière de choix de destination directes, de temps de vols et de correspondance.
L’heure est clairement à la reprise du trafic entre l’Europe et les Etats-Unis. La demande est au rendez-vous. Les compagnies aériennes s’engouffrent dans la brèche, depuis ce 8 novembre et l’ouverture des frontières américaines aux visiteurs vaccinés. Les transporteurs du nord de l’Europe ne sont pas les dernières à relancer leurs dessertes transatlantiques.
Ainsi, SAS relie désormais Miami aux aéroports de Stockholm-Arlanda, Copenhague et Oslo-Gardemoen. La compagnie scandinave passe également à deux vols par jour sur New York Newark au départ des trois capitales scandinaves. Et elle opère depuis Copenhague en quotidien sur Los Angeles, cinq fois par semaine de la capitale danoise sur San Francisco et Washington DC, et trois fois par semaine entre Stockholm et Chicago.
Finnair n’est pas en reste, avec ses dessertes depuis Helsinki sur New York JFK, Los Angeles, Chicago et pour la première fois le 7 février prochain Dallas-FortWorth (quatre fois par semaine). Mais la compagnie finlandaise, sans surprise, regarde surtout du côté de l’Asie et relance progressivement ses dessertes extrême-orientales. Et de rappeler que les correspondances fluides à Helsinki s’ajoute à la situation géographique de la Finlande lui permettant de proposer les liaisons les plus rapides, par la route du Nord, entre des destinations européennes et les mégapoles asiatiques.
Le Japon est parti pour rester sa première destination internationale. A compter du début de la prochaine saison estivale, elle relance ses cinq dessertes japonaises (Tokyo-Narita, Osaka, Nagoya, Fukuoka et Sapporo) et ajoute Tokyo-Haneda. Sur la Corée du Sud, Helsinki sera reliée à Séoul (en quotidien) et pour la première fois à Busan-Gimhae (trois fréquences par semaine). Autres villes asiatiques opérées en quotidien l’an prochain depuis la capitale finlandaise : Delhi, Hong Kong, Singapour et Bangkok. Sans oublier la desserte de la capitale thaïlandaise et de la station de Phuket depuis son second hub de Stockholm. La date de réouverture de la Chine reste en revanche l’une des grandes inconnues des prochains mois.
