Avexia livre ses réflexions sur le smart data dans le voyage d’affaires

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Il faudra se faire à l’idée qu’il y a deux mois du blanc en France. Le premier en janvier, pour le linge de maison. Le second en septembre pour le voyage d’affaires avec trois livres, blancs évidemment. Après 3mundi et l’AFTM, voici le dernier né, proposé par Avexia. Il fait un point sur le smart data au sein des entreprises.

Un de plus, allez-vous dire ? Pas réellement. Avec ce document, intitulé «Le smart data, mythe ou réel outil d’optimisation», Avexia rompt avec les lieux communs du big data et dépasse le discours convenu pour aller dans le process qui se met en place dans les entreprises. Cette nouvelle génération de TMC fait bouger les lignes. Elle a compris, comme 3mundi d’ailleurs, que les entreprises clientes n’attendent pas d’une agence qu’elle soit simplement vendeuse de billets. L’analyse de la dépense, la gestion et l’anticipation budgétaire sont devenues des attentes importantes des directions financières ou des responsables financiers dans les PME/PMI.

Un livre blanc pourquoi faire ? Premier constat, Avexia donne une photographie de l’entreprise française et des dépenses du voyage d’affaires en Europe. Un rappel de ce que la TMC avait déjà présenté dans le cadre de l’observatoire du Voyage d’Affaires dans les PME/PMI en février dernier. Pas grand-chose à dire sur ce chapitre qui s’appuie parfois sur quelques chiffres fantaisistes qui, de toutes façons, ne sont pas essentiels à la compréhension de l’ensemble.
La partie la plus intéressante est celle qui va comprendre le besoin de traitement de la data au sein des achats voyages. Bonne nouvelle, le smart data n’est pas une mode. C’est un outil de traitement et de gestion de l’information indispensable au pilotage des dépenses. Certes, on limite volontairement ici les capacités de gestion de cette data aux seuls déplacements professionnels même si, et c’est une évidence, son champ d’action est plus vaste.

Julien Chambert , Directeur vente et déplacement d'Avexia, pilote du livre blanc (issu de la finance, consultant et analyste pour des grands cabinets internationaux) applique deux règles de base à la relation cliente : la mesure du risque et la recherche d’une finalité concrètement exploitable. Comme tous les hommes de chiffres, il sait que trop de datas tue la data. Justement, le livre blanc résume cette vision en posant les bonnes questions : récupérer et consolider pourquoi faire ? A quels coûts et comment ? Par quel système et selon quels process ? Voilà pour l’entrée en matière. Au-delà, le constat se place aussi sur le terrain de l’externalisation des systèmes de gestion qui, très souvent sont pilotés en interne avec des coûts importants. «Il ne s’agit pas dire aux entreprises que nous allons remplacer leur propre personnel par 5 ou 6 tableaux analytiques essentiels», commente Julien Chambert, «Mais de démontrer que des outils sur mesure vont redonner du temps d’analyse et donc des pistes d’économies».

Autre point à regarder, la maîtrise de la data par les agences. La TMC a le mérite de consolider l’ensemble des dépenses qu’elle engage pour son client sans forcément regarder celles qui lui échappent. C’est là que le smartdata et son intégration dans la chaîne d’analyse prend toute sa valeur. Avexia par exemple va récolter les données financières issues des cartes de crédit pour donner une vision plus générale des dépenses. Au-delà, on peut imaginer que l’ensemble des engagements financiers puissent ainsi enrichir la maîtrise des achats, à défaut d’être de simples éléments comptables, fiscalement obligatoires. Enfin, au-delà du constat financier, c’est la maîtrise de la data et son intégration dans sa chaîne de valeur qui demeure le point essentiel.

Globalement, à la lecture de ce livre blanc on comprend mieux le chemin à parcourir pour que la donnée devienne une richesse dans l’entreprise. Mais prudence, il n’existe pas de règle magique, copiable d’une structure à l’autre. C’est la complexité même du sujet. C’est le contenu du livre blanc.

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