Toutes les questions d'actualité du voyage d'affaires sont au menu des Journées des Dirigeants du réseau d'agences Manor, qui se sont ouvertes à Madrid le lundi 9 novembre. Les grands sujets d'actualité du tourisme ont rapidement été évoqués. Au programme des débats : la surtaxe Lufthansa bien sûr, le NDC de iata ou encore l'avenir d'Air France.
Jean Korcia, président de Manor, a fait un rapide bilan des activités du réseau. Il assure que "Le voyage d'affaires se porte bien et continue de progresser. La situation du voyage loisir est un peu plus compliquée". Mais lors de son discours d'ouverture, il a surtout évoqué "l'affaire Luthansa". "Ne nous voilons pas la face. Toutes les compagnies aériennes regardent Lufthansa et sont prêtes à sauter le pas". La mise en place de la surcharge de 16€ sur les ventes du groupe allemand est mal passé dans le réseau. Il a même demandé à ses agences de boycotter l'entreprise allemande. Un appel semble-t-il entendu. Son président assure que le chiffre d'affaires Lufthansa a chuté de 36% en septembre dans le réseau. Si les clients ne sont pas tous refroidis par les surcoûts, les agences de voyage déplorent les méthodes "méprisantes et scandaleuses" du transporteur.
De son côté, Air France observe l'initiative de sa concurrente. Mais Pierre Descazeaux, directeur général adjoint en charge du marché de l'entreprise française présent pendant le débat, assure que le pas ne sera pas sauté dans un avenir proche : "Les agences de voyage représentent près des deux tiers des ventes de la compagnie. Je ne vois pas Air France appliquer une taxe sur un canal de distribution si important", explique t-il.
Air France se porte bien
L'avenir d'Air France était également à l'ordre du jour. La salle se demandait si les derniers bénéfices d'exploitation de 898 millions d'euros au troisième trimestre n'étaient pas une "fausse bonne nouvelle" pour la compagnie actuellement en négociation avec ses syndicats : les chiffres pouvant servir d'arguments aux organisations syndicales lors des discussions. Pierre Descazeaux l'assure "C'est une bonne nouvelle. Ne pas gagner d'argent c'est ce qui aurait été problématique". Il rappelle que "ce qui compte est de gagner de l'argent et de progresser, comme c'est le cas cette année ainsi que la précédente".
NDC : un outil de personnalisation
En septembre dernier, une étude iata révélait que les travel managers n'étaient pas assez informés sur le système New Distribution Capability (NDC) par les acteurs du tourisme. Cécile Rousseau, Manager Chanel Distribution chez l'association mondiale des compagnies aériennes a justement présenté ce nouveau standard aux professionnels. "Grâce au NDC, les agences auront la capacité d'accéder aux mêmes données que sur le site web d'une compagnie. Elles auront des informations supplémentaires comme le wifi, les menus, les sièges...".
En résumé, les transporteurs pourront vendre plus facilement leurs options et les clients auront des produits vraiment personnalisés. Air France n'utilise pas encore ce programme - en cours de déploiement et de développement - mais se montre fortement intéressée. Elle devrait l'adopter en 2016/2017 selon le directeur général adjoint du marché France.
Toutefois, après la présentation une question sur ce système développé en concertation avec les compagnies, les GDS et les agences, est restée sans véritable réponse . Qui financera ce nouveau service ?
De son côté, Air France observe l'initiative de sa concurrente. Mais Pierre Descazeaux, directeur général adjoint en charge du marché de l'entreprise française présent pendant le débat, assure que le pas ne sera pas sauté dans un avenir proche : "Les agences de voyage représentent près des deux tiers des ventes de la compagnie. Je ne vois pas Air France appliquer une taxe sur un canal de distribution si important", explique t-il.
Air France se porte bien
L'avenir d'Air France était également à l'ordre du jour. La salle se demandait si les derniers bénéfices d'exploitation de 898 millions d'euros au troisième trimestre n'étaient pas une "fausse bonne nouvelle" pour la compagnie actuellement en négociation avec ses syndicats : les chiffres pouvant servir d'arguments aux organisations syndicales lors des discussions. Pierre Descazeaux l'assure "C'est une bonne nouvelle. Ne pas gagner d'argent c'est ce qui aurait été problématique". Il rappelle que "ce qui compte est de gagner de l'argent et de progresser, comme c'est le cas cette année ainsi que la précédente".
NDC : un outil de personnalisation
En septembre dernier, une étude iata révélait que les travel managers n'étaient pas assez informés sur le système New Distribution Capability (NDC) par les acteurs du tourisme. Cécile Rousseau, Manager Chanel Distribution chez l'association mondiale des compagnies aériennes a justement présenté ce nouveau standard aux professionnels. "Grâce au NDC, les agences auront la capacité d'accéder aux mêmes données que sur le site web d'une compagnie. Elles auront des informations supplémentaires comme le wifi, les menus, les sièges...".
En résumé, les transporteurs pourront vendre plus facilement leurs options et les clients auront des produits vraiment personnalisés. Air France n'utilise pas encore ce programme - en cours de déploiement et de développement - mais se montre fortement intéressée. Elle devrait l'adopter en 2016/2017 selon le directeur général adjoint du marché France.
Toutefois, après la présentation une question sur ce système développé en concertation avec les compagnies, les GDS et les agences, est restée sans véritable réponse . Qui financera ce nouveau service ?
