On connaissait les annonces d'embouteillage sur les périphériques ou les autoroutes, voici l'annonce des temps d'attente sur les aéroports de Paris, aux postes de filtrage de sécurité. Inutile de s'énerver! Il y en a pour... 10 minutes ?
Les zones de contrôles de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly sont équipées depuis quelques jours d'écran d'affichage du temps d'attente. C'est la concrétisation d'une idée qui avait suscité de nombreuses réflexions et quelques expérimentations. Finalement, deux systèmes ont été adoptés en fonction des dispositifs propres à chaque terminal.
Le premier combine les données recensées par deux agents postés, l'un en amont des contrôles (postes d'inspection filtrage, PIF) et l'autre en sortie. Les codes barres imprimés sur les cartes d'embarquement ou mémorisés sur les téléphones portables sont scannés par les agents. L'écart temporel relevé entre l'entrée et la sortie du PIF permet de calculer une estimation du temps d'attente.
Le second système fait appel à plusieurs caméras qui quadrillent la zone d'attente du PIF et dénombrent les passagers afin de déterminer, par un algorithme, le temps d'attente.
De la même façon que l'information évite bien souvent les attitudes irresponsables sur les routes, ADP espère que l'information va éviter soupirs d'énervement et agressivité dans les files d'attente, en désamorçant les tensions. "L'information est une priorité fondamentale pour améliorer la qualité de nos services", reconnait François Rubichon, Directeur Général Délégué d'Aéroports de Paris. "Nos clients doivent obtenir des informations adaptées et fiables tout au long de leur parcours». Il reste à vérifier que les voyageurs ne vont pas désespérer ou tourner les talons devant l'annonce d'une file de trois quarts d'heure....
Le premier combine les données recensées par deux agents postés, l'un en amont des contrôles (postes d'inspection filtrage, PIF) et l'autre en sortie. Les codes barres imprimés sur les cartes d'embarquement ou mémorisés sur les téléphones portables sont scannés par les agents. L'écart temporel relevé entre l'entrée et la sortie du PIF permet de calculer une estimation du temps d'attente.
Le second système fait appel à plusieurs caméras qui quadrillent la zone d'attente du PIF et dénombrent les passagers afin de déterminer, par un algorithme, le temps d'attente.
De la même façon que l'information évite bien souvent les attitudes irresponsables sur les routes, ADP espère que l'information va éviter soupirs d'énervement et agressivité dans les files d'attente, en désamorçant les tensions. "L'information est une priorité fondamentale pour améliorer la qualité de nos services", reconnait François Rubichon, Directeur Général Délégué d'Aéroports de Paris. "Nos clients doivent obtenir des informations adaptées et fiables tout au long de leur parcours». Il reste à vérifier que les voyageurs ne vont pas désespérer ou tourner les talons devant l'annonce d'une file de trois quarts d'heure....
