Avec la crise, les grands transporteurs aériens américains se sont désengagés d'un grand nombre d'aéroports aujourd'hui desservies par des compagnies régionales. Les liens étroits entretenus entre Delta, American, Continental et la multitude de petites sociétés de transports aériens régionaux était à la une la semaine dernière de la réunion de la National Transportation Safety Board (NTSF).
Une enquête publiée par la Business Travel Coalition annonce que "66 % des voyageurs américains auraient peur d'utiliser les compagnies régionales américaines qui n'auraient pas, selon eux, tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de leurs appareils". Une déclaration qui a fait bondir Roger Cohen, le Président de la Regional Airline Association qui regroupe 31 petites compagnies: "Nos normes pour voler sont les mêmes que celles demandées aux grandes compagnies", explique t-il, "Et nous sommes soumis aux mêmes contrôles. Ce qui est rassurant".
Autre constat de la Business Travel Coalition, 80% des voyageurs d'affaires évitent les avions à turbopropulseurs, principalement en raison de problèmes de sécurité. On retiendra également que 66% des patrons interrogés par la BTC reconnaissent que leurs politiques voyages permettent à leurs salariés d'éviter les compagnies régionales.
Pour la NTSF, le problème est d'importance même si elle pense que l'information du voyageur est primordiale, et de citer l'exemple européen ou "l'arrivée des low cost était synonyme d'avions poubelle, dangereux et peu fiables. On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien".
Autre constat de la Business Travel Coalition, 80% des voyageurs d'affaires évitent les avions à turbopropulseurs, principalement en raison de problèmes de sécurité. On retiendra également que 66% des patrons interrogés par la BTC reconnaissent que leurs politiques voyages permettent à leurs salariés d'éviter les compagnies régionales.
Pour la NTSF, le problème est d'importance même si elle pense que l'information du voyageur est primordiale, et de citer l'exemple européen ou "l'arrivée des low cost était synonyme d'avions poubelle, dangereux et peu fiables. On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien".
