La question peut surprendre, mais il faut bien avouer qu’elle est d’actualité. Si la compagnie, par le biais de l’organisme en charge de la restructuration, a confirmé que les miles seront toujours valables après un éventuel dépôt de bilan… Rien n’est moins sûr et la noblesse de l’engagement ne suffira pas forcément pour le tenir.
En posant la question aux instances spécialisées de IATA, l’association internationale qui gère les compagnies aériennes, la réponse est simple : le dépôt de bilan clôt les dettes et les engagements commerciaux d’une compagnie. La fin de TWA avait montré les limites des programmes de fidélisation. Et de préciser que l’on peut, bien évidemment, imaginer qu’un repreneur pourra, de son plein gré, accepter la poursuite des engagements pris en matière de billets gratuits. Mais à situation confuse, la bonne vieille méthode du « tout ce qui est pris n’est plus à prendre », a aussi ses vertus. A condition que la compagnie accepte d’honorer les demandes qui lui sont soumises ! A ce jour, difficile de programmer des demandes tant les plans de vols sont encore soumis à validation.
