IATA : les modalités d’évaluation des risques doivent être revues

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La destruction du vol MH17 par un missile le 17 juillet 2014 a soulevé la question du survol des zones de conflit. Pour IATA, les gouvernements doivent faire face à leurs responsabilités et réévaluer les modalités de détermination du risque aérien.

Tony Tyler, patron de l’association aérienne IATA a indiqué le 22 juillet 2014 «Aucun effort ne doit être épargné pour que ce scandale ne se répète pas». Comme Emirates, il souhaite que les autorités s'impliquent davantage et examinent comment les évaluations des risques dans les espaces aériens sont faites. En effet, l'organisation estime qu'il est de la responsabilité des gouvernements de déterminer les routes autorisées et les zones à éviter. Ils doivent ensuite fournir leurs informations et recommandations aux compagnies aériennes. «L'industrie fera tout ce qu'elle peut pour soutenir les gouvernements, à travers l'OACI (l'Organisation internationale de l'aviation civile), face au travail difficile qu'il reste à accomplir», a assuré Tony Tyler. Le patron de IATA qui demande également que le site du crash du vol MH17 soit sécurisé, conclut «C'est un crime horrible. Mais le transport aérien reste sûr. Et toutes les parties impliquées dans ce secteur sont pleinement déterminées à le rendre encore plus sûr».