Faut-il s’attendre à une bronca des voyageurs d’affaires contre le téléphone dans l’avion ?

126

Selon une étude réalisée par Skyscanner, un comparateur spécialisé dans l'univers du transport aérien, le téléphone portable ne serait pas bien vu par les voyageurs britanniques à bord des avions. L'enquête a été lancée après l'annonce faite par Virgin qui évoquait l'arrivée de la téléphonie mobile au sein de ses appareils entre Londres et New York.

Faut-il s'attendre à une bronca des voyageurs d'affaires contre le téléphone dans l'avion ?
Au final, l'enquête révèle que 86 % des personnes interrogées se disent opposées à voyager à côté de passagers qui téléphoneraient en permanence pendant leur vol. Outre l'aspect désagréable de la situation, ils refusent en grande majorité d'être dérangés par des conversations qui ne les concerneraient pas. Plus de 50 % reconnaissent que la téléphonie dans un avion peut être utile pour envoyer des messages texte ou des mails. Enfin, tous sont unanimes pour reconnaître que la mise en place d'une offre de téléphonie mobile, si elle est mal maîtrisée, serait pénalisante pour les compagnies aériennes qui l'adopterait. Un récent sondage mené aux États-Unis a démontré que l'accès au téléphone en vol se devait d'être limité dans le temps : 10 à 30 minutes après le départ et une heure maximum avant l'arrivée. Il reste enfin à en déterminer le juste prix. Virgin a annoncé que la minute de communication en vol serait facturée environ 1,24 € la minute contre 25 centimes d'euros pour le SMS.
Si l'Internet en vol est plébiscité par les voyageurs d'affaires, il est clair que la téléphonie n'est pas une priorité immédiate et que les compagnies devront faire d'imagination pour la proposer à leurs voyageurs. Une sorte de quadrature du cercle car l'avion était encore le dernier endroit où l'on pouvait être totalement coupé du monde.