Aigle Azur, placée lundi en redressement judiciaire, maintient pour l'heure ses vols sur l'Algérie, Kiev, Moscou et Beyrouth. Les Entreprises du Voyage prépare une assignation en référé afin d’obtenir la mise sous séquestre des fonds IATA.
Aigle Azur, en recherche de repreneurs, «n'a d'autre choix» que de suspendre, à compter de ce jeudi, ses vols de et vers le Mali (Bamako), le Brésil (Sao Paulo) et le Portugal (Porto, Faro et Madère), a annoncé la compagnie aérienne dans un communiqué. Elle maintient en revanche ses vols de et vers l'Algérie, laquelle représente 50 à 60% de son activité, ainsi que l'Ukraine (Kiev), la Russie (Moscou) et le Liban (Beyrouth).
Les ventes pour les vols à compter du 10 septembre 2019, sont pour le moment suspendues, au lendemain de la date limite de dépôt des offres de reprise, ajoute-t-elle dans un communiqué.
Les Entreprises du Voyage (EDV), au regard des décisions prises par la compagnie, prépare une assignation en référé afin d’obtenir la mise sous séquestre des fonds dont dispose ou va disposer IATA afin de permettre une compensation en faveur des agences de voyages en cas d’arrêt définitif de l’activité d’Aigle Azur. EDV suggère par ailleurs aux agences agréées de mettre dès ce jeudi matin les billets Aigle Azur non volés (AR) en remboursement.
