Les acteurs de l’autopartage se structurent pour peser sur les politiques de mobilité

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La filière de l’autopartage s’organise en association pour promouvoir ce mode de mobilité auprès des usagers, notamment professionnels, et interagir avec les pouvoirs publics.

Alors que la Loi d’orientation sur les Mobilités (LOM) vient d’être promulguée, la filière de l’autopartage s’organise et se structure en créant l’Association des acteurs de l’autopartage (AAA). La coïncidence de calendrier n’en est peut-être pas une tant la LOM encourage ce type de mobilité. D’ailleurs, l’un des objectifs affichés de l’AAA est de peser dans la rédaction des décrets d’application relatifs à cette même LOM.

Plus globalement, l’AAA entend « promouvoir les avantages économiques et écologiques de cette solution », « en favoriser le développement et de devenir un interlocuteur de référence pour les pouvoirs publics ». Elle prévoit en outre d’engager des actions locales pour sensibiliser les élus et les entreprises sur cette nouvelle forme de mobilité.

L’association a vocation à accueillir tous les opérateurs et fournisseurs de technologies de la filière. Ses membres fondateurs sont Clem’, Citiz, Communauto, Getaround, Mobility Tech Green, Modulauto, Mov’InBlue, ShareNow, Totem Mobi, Ubeeqo (filiale de Europcar Mobility Group), et Vulog.

Ces onze acteurs majeurs opèrent la quasi totalité des véhicules en autopartage proposés au grand public et aux entreprises en France, dans plus de 150 communes. Jean-Baptiste Schmider, PDG de Citiz, est élu à la tête de l’association et François Denis, directeur d’Ubeeqo France, en assure la vice-présidence.