Suite à l’affaire dite de « la chemise » le 5 octobre 2015, la direction d’Air France avait décidé de licencier Vincent Martinez, Délégué du Personnel, élu CGT. L’Inspection du Travail, saisie du dossier, et après enquête, a invalidé le licenciement. Air France a contesté cette décision, qu’en interne on jugeait politique, et a engagé un recours hiérarchique auprès de la Ministre du Travail, Myriam El Khomri.
Celle‐ci avait quatre mois, à compter du 3 février 2016, pour statuer sur cette demande de licenciement. Le 5 août, Vincent Martinez a reçu un courrier du Ministère du Travail lui notifiant l’annulation de la décision de l’Inspection du Travail et confirmant de fait son licenciement. Selon les experts de la CGT, juridiquement, cette notification arrive hors délai, ce que conteste le Ministère qui fait valoir « le délai d’information et de compléments d’informations associé à la décision ».
Bref, l'affaire s'envenime alors que le DRH qui avait été molesté, Xavier Broseta, vient de quitter la compagnie pour s'en aller chez Bolloré!
Celle‐ci avait quatre mois, à compter du 3 février 2016, pour statuer sur cette demande de licenciement. Le 5 août, Vincent Martinez a reçu un courrier du Ministère du Travail lui notifiant l’annulation de la décision de l’Inspection du Travail et confirmant de fait son licenciement. Selon les experts de la CGT, juridiquement, cette notification arrive hors délai, ce que conteste le Ministère qui fait valoir « le délai d’information et de compléments d’informations associé à la décision ».
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