Etude American Express : des millions d’économies possibles avec une meilleure gestion

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American Express Carte Corporate affirme que les entreprises européennes pourraient économiser des millions d’euros par an avec une meilleure gestion de leurs dépenses indirectes. Menée auprès de 160 grandes et moyennes entreprises dans 10 pays d’Europe, l’enquête réalisée par AT Kearney,a révélé différentes approches et méthodes utilisées aujourd’hui pour accompagner les entreprises dans la gestion de leurs dépenses et les aider à réaliser d’importantes économies.

Etude American Express : des millions d'économies possibles avec une meilleure gestion
L’étude d’American Express Carte Corporate souligne que les entreprises font plus que jamais attention à leurs coûts : 84% d’entre elles affirment que la crise les a amenées à se concentrer davantage sur le contrôle de leurs dépenses. Au-delà de leurs frais de déplacements, les entreprises interrogées ont aussi porté leur attention sur d’autres catégories de dépenses pour couvrir ainsi un spectre le plus large possible, allant du travail temporaire et des fournitures de bureau aux télécommunications et technologies, un marché estimé à près de 1.300 milliards d’euros seulement pour l’Europe. L’étude révèle que, sur le total de ces dépenses, 433 milliards d’€ ne seraient pas en conformité avec les listes de fournisseurs privilégiés, ni avec les tarifs négociés, d’où la nécessité pour les entreprises d’établir des contrôles plus pointus, qui leur permettraient de réaliser des économies non négligeables.

Les entreprises prennent également au sérieux le besoin d’établir des listes de fournisseurs privilégiés et de négocier les tarifs : 95% d’entre elles ont mis en place une liste de fournisseurs privilégiés pour au moins une catégorie de dépenses indirectes et 98% ont négocié des tarifs dans au moins une catégorie d’achats. Par ailleurs, 62% des sociétés estiment apporter une bonne visibilité à leurs collaborateurs sur la liste de fournisseurs mise en place, mais plus de la moitié (55%) déclarent manquer de moyens de contrôles pour identifier les achats non-conformes à la politique. Globalement, le recours à des listes de fournisseurs privilégiés est plus élevé pour les achats récurrents et les services opérationnels tels que l'informatique et les télécommunications (taux d'utilisation le plus haut 92%) avec 71% des dépenses conformes aux listes établies. En revanche, l’étude montre que les fournisseurs privilégiés ont été moins utilisés pour les achats ad’hoc : 61% des interrogés déclarent avoir une liste de fournisseurs privilégiés en place pour les dépenses en équipement industriel et un taux de conformité de 62%.

Les entreprises interrogées ont porté plus d’attention et augmenté leurs investissements dans les ERP au cours des dernières années et l’enquête montre que cela commence à porter ses fruits avec un délai de traitement réduit de 50%. Ainsi, avec près d’une entreprise sur 2 (42%) qui capte toutes les transactions dans son système, on tendrait à une automatisation des process de « l’achat au paiement » de bout en bout. L’étude révèle aussi une autre source d’optimisation liée aux systèmes : plus de la moitié des directeurs financiers (57%) déclarent que la multiplicité des outils les conduit à des reportings inexacts voire inexistants et 58% d’entre eux n’accèdent pas facilement aux informations et se reposent sur des hypothèses lors des négociations avec des fournisseurs.
L'étude met en évidence un manque de confiance des dirigeants européens vis-à-vis de l’exactitude de leur reporting et une entreprise sur trois estime que ses données sur les dépenses ne sont pas fiables. 40% des répondants considèrent ne pas avoir un bon niveau de visibilité sur leurs dépenses et pour 64% d’entre eux, cela s’explique par un outil mal intégré ou pas intégré du tout. Certaines entreprises déclarent également parfois s'appuyer sur leurs fournisseurs pour trouver l'information.
L’étude européenne American Express sur la Gestion des Dépenses Indirectes a été réalisée entre novembre 2010 et janvier 2011 pour analyser les process internes de contrôle des coûts des entreprises en fonction des nouvelles politiques achats et identifier les meilleures pratiques. Elle sera présentée le 24 mai 2011 à la villa Emerige, à Paris

Résultats France :
  • Dépenses indirectes estimées : 175 milliards d’euros
  • Estimées non conformes : 42 milliards d’euros
  • Les Français utilisent davantage les listes de fournisseurs privilégiés que la moyenne européenne (77% vs 73%) et sont également davantage en conformité (76% contre 66% de moyenne européenne).