Les contrôles plus rapides à l’aéroport ?

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L'été a marqué le déploiement de contrôles de passeport s à reconnaissance faciale sur les aéroports de Paris et Nice. Quel résultat ? Pour l'heure, les avis divergent. Les voyageurs d'affaires devront attendre la rentrée pour constater les véritables effets du dispositif sur leurs déplacements.

Il y a depuis le début de l'été 21 sas à reconnaissance faciale à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, 15 à Paris-Orly et 4 à l'aéroport de Nice Côte d'Azur (il y en aura à terme 16 à Nice). Les visages des passagers sont scannés afin d'être comparés à la photo de leur passeports. Le déploiement s'est accompagné du maintien du dispositif Parafe à reconnaissance digitale avec pour objectif d'accélérer les formalités. Avec quelle efficacité ? C'est toute la question. Les machines fonctionnent plutôt bien, leur vitesse de passage est supérieure aux plus anciens postes Parafe (entre 10 et 15 secondes/personne). Mais encore faut-il que les uns et les autres soient effectivement ouverts, et c'est sans doute là que le bât blesse car c'est loin d'être toujours le cas, faute d'une surveillance, toujours assurée par la Police de l'Air et des Frontières.

Pour mémoire, pour pouvoir bénéficier de ce système de reconnaissance faciale qui permet un passage plus rapide (en 10 à 15 secondes) que la reconnaissance digitale, il faut répondre aux conditions suivantes :
• être majeur ;
• avoir un passeport biométrique ;
• avoir la nationalité de l'un des pays de l'Union européenne (les aéroports parisiens précisant que les ressortissants de la Suisse, de la Norvège, de l'Islande et du Liechtenstein sont également éligibles à ce dispositif).

La reconnaissance faciale s'effectue dans des sas spécifiques. Après avoir passé votre passeport sur un lecteur, vous vous positionnez dans le sas en fonction du marquage au sol et vous regardez la caméra afin que votre visage soit identifié.