OpenSkies, et si c’était Boston ?

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A la recherche d'une troisième destination après New York et Washington, la compagnie tout business OpenSkies doit composer avec ses capacités (le rayon d'action de ses 757) et les places laissées par la concurrence. L'arrivée de l'A380 d'Air France à Montréal, à partir de 2011, pourrait limiter ses choix potentiels, d'autant que sa propre maison mère, British Airways, va fortement développer les grandes liaisons commerciales vers le continent nord-américain. Revient alors sur le tapis cette idée que Boston pourrait être la candidate idéale pour l'arrivée d'un vol tout business au départ de Paris.

OpenSkies, et si c'était Boston ?
À l'image de l'ouverture de Washington, qui avait surpris la plupart des experts, alors que le volume d'affaires traitée reste important, Boston apparaît comme une destination idéale que ce soit dans l'univers de la finance, de l'enseignement, du développement informatique voire même de l'industrie pharmaceutique. D'autant que Boston n'est pas réellement assailli par les vols en provenance de Paris. Un quotidien avec Air France (deux en haute saison), un vol saisonnier, l'été, assuré en direct par American Airlines... C'est peu.

À ce jour, Openskies n'a ni confirmé ni démenti aucune des suppositions formulées dans la presse. Sa réactivité est incontestablement une de ses grandes forces. Elle pourrait être capable de changer rapidement ses projets si les marchés se fermaient ou étaient bousculés par une concurrence trop forte. On saura dans quelques semaines où la compagnie tout business se posera. Et si c'était Boston ?