Sept entreprises sur 10 n’ont pas de politique voyage pour le « ride-sharing »

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Si Uberpop et Lyft n'ont pas encore séduit tous les voyageurs d'affaires, ces services qui mettent en relation les particuliers avec des chauffeurs non professionnels gagnent du terrain sur les routes. Le ride-sharing représente maintenant 11% des trajets réalisés par les professionnels. La GBTA remarque toutefois que 71% des entreprises n'ont aucune politique voyage pour ce nouveau mode de transport.

La voiture en location (36%) et le taxi (24%) restent les modes de transport les plus utilisés par les voyageurs d'affaires lors d'un trajet routier. Si les dépenses réalisées par les entreprises américaines sont maintenant plus importantes chez Uber que chez les taxis, les véhicules avec chauffeur ne représentent que 13% des trajets routiers. Viennent ensuite les services de ride-sharing tels Uberpop et Lyft avec 11%. Ces chiffres ont été dévoilés par GBTA, le 28 juillet 2015, lors de sa Convention 2015.

71% des entreprises n'ont pas de politique voyage pour le ride-sharing
La sharing-economy n'a pas encore totalement conquis le secteur Corporate toutefois elle progresse. Et l'association remarque que peu d'entreprises ont établi une politique voyage claire pour ce nouveau mode de transport. «Notre étude montre qu'un acheteur travel sur 4 (24%) dit que son entreprise interdit à ses voyageurs d'affaires d'utiliser des compagnies de mise en relation avec des chauffeurs non professionnels. C'est de loin le pourcentage le plus élevé de tous les modes de transport», explique Michael W. McCormick Directeur Général et COO de GBTA. Il remarque néanmoins «un nombre important de sociétés (71%) n'ont pas encore adopté de politique concernant les compagnies de ride-sharing. Cela révèle un besoin d'information et de formation sur les avantages et les risques de ce mode de transport».

La sécurité facteur numéro 1 de choix
Les acheteurs et les voyageurs d'affaires estiment tous que la sécurité du professionnel en déplacement et du véhicules est le critère numéro 1 lors du choix d'un mode de transport routier. Vient ensuite la disponibilité à l'heure de la prise en charge. La commodité des modes de paiement est ensuite citée par les trois quarts des voyageurs d'affaires et 8 travel managers sur 10.
Si la sécurité des voyageurs est primordiale, l'étude montre que tous les aspects du duty of care (devoir de vigilance) ne sont pas maîtrisés. Seulement un tiers des professionnels en déplacement est au moins un peu familier des formations demandées aux chauffeurs ou des réglementations en vigueur pour les transports routiers. Les Travel Managers connaissent mieux ces sujets. Néanmoins, moins d'un quart se disent très bien informés sur les réglementations.

L'étude complète est disponible gratuitement pour les membres GBTA sur ce lien. Les non adhérents peuvent envoyer [email protected]. pour l'obtenir.