Rentabiliser les vols est le nerf de la guerre pour les compagnies aériennes à la recherche de profits. Pour améliorer son rendement, Swiss envisage d’adopter la solution de sa maison-mère Lufthansa : ajouter des sièges dans ses A319, A320 et A321.
Les avions de la famille A320 de Swiss déployés sur le réseau Europe et Afrique du Nord pourraient bientôt compter des rangées supplémentaires. «Il serait réducteur de ne voir dans les mesures prévues qu'une simple augmentation du nombre de places dans les appareils et donc un espace moindre pour les voyageurs», assure un porte-parole de la compagnie au journal l’Aargauer Zeitung.
Il rappelle qu’Airbus travaille sur un nouveau fauteuil plus mince et léger. Une autre astuce pour gagner de la place serait de réduire de moitié la cuisine. Des armoires réservées aux affaires de l’équipage pourraient par exemple disparaître. Cette solution est loin de faire l’unanimité chez le personnel «Je ne sais vraiment pas comment notre direction peut s'imaginer satisfaire une cinquantaine de clients en classe Business volant vers Moscou avec une aussi petite cuisine» explique un chef de cabine au journal suisse.
Le vice-président du syndicat des hôtesses Kapers, Harry Kreienbühl, ajoute qu’une cuisine réduite ne permettrait pas de voyager avec les produits nécessaires pour un aller-retour, mais uniquement pour un trajet. Ainsi, le personnel serait obligé de réapprovisionner la cuisine à chaque arrêt et ne pourrait plus s’octroyer une petite pause entre deux vols.
Il rappelle qu’Airbus travaille sur un nouveau fauteuil plus mince et léger. Une autre astuce pour gagner de la place serait de réduire de moitié la cuisine. Des armoires réservées aux affaires de l’équipage pourraient par exemple disparaître. Cette solution est loin de faire l’unanimité chez le personnel «Je ne sais vraiment pas comment notre direction peut s'imaginer satisfaire une cinquantaine de clients en classe Business volant vers Moscou avec une aussi petite cuisine» explique un chef de cabine au journal suisse.
Le vice-président du syndicat des hôtesses Kapers, Harry Kreienbühl, ajoute qu’une cuisine réduite ne permettrait pas de voyager avec les produits nécessaires pour un aller-retour, mais uniquement pour un trajet. Ainsi, le personnel serait obligé de réapprovisionner la cuisine à chaque arrêt et ne pourrait plus s’octroyer une petite pause entre deux vols.
