Un avion d’Air Algérie intercepté par l’Armée de l’air

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Face au silence prolongé de l'équipage du B737 d'Air Algérie Constantine – Lyon Saint Exupéry, un Mirage 2000 a été envoyé pour intercepter l'avion. Finalement plus de peur que de mal, les pilotes avaient seulement... oublié de contacter la zone de contrôle française.

Un Mirage 2000 a décollé le 9 janvier 2018 car un B737 d'Air Algérie assurant la liaison entre Constantine et Lyon-Saint-Exupéry, situé alors au large de Marseille, "a cessé de répondre au contrôle aérien français".

Ce silence "alimentait le doute sur les intentions de l’équipage", explique l'Armée de l'Air dans un communiqué.

Bien que l’appareil ait repris contact avec les contrôleurs aériens quelques minutes avant l'interception - qui a eu lieu à une altitude de 32000 pieds à la verticale de la ville d'Orange à 11h26 – les militaires ont poursuivi leur contrôle.

L'Armée de l'air précise : "Lors de cette intervention, des interrogations radio ont également été réalisées par des contrôleurs militaires français. L’équipage du Mirage 2000 a pu s'assurer que le comportement douteux n’avait pas d’autre origine qu’un manquement à l'obligation de l'équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel".

Les passagers auront sans doute été surpris de voir l'attitude du Mirage s'ils avaient l'oeil sur le hublot...