France : un automne difficile pour l’hôtellerie, surtout à Paris

0
509

D’après son Baromètre mensuel sur l’hôtellerie, l’agence In Extenso constate un ralentissement de l’activité en octobre, notamment en Ile-de-France, après une rentrée pourtant prometteuse.

In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie, l’un des leaders du conseil dans le secteur du tourisme, de la culture et de l’hôtellerie, vient de publier les chiffres du mois d’octobre. Ils sont décevants en régions et surtout à Paris. L’ensemble des segments affiche une baisse concomitante de leur taux d’occupation et de leur prix moyen, entraînant ainsi une chute de 3% du chiffre d’affaires hébergement. En données cumulées de janvier à octobre, les performances des hôteliers français restent positives, avec un chiffre d’affaires hébergement progressant de 1,8%. Une tendance positive observée à échelle européenne, à l’instar de la Belgique (6%), le Royaume-Unis (1%), l’Allemagne (1%), l’Italie (3%) et la Suisse (5%), selon les données de notre partenaire STR.

«Pour le second mois consécutif, les régions restent le moteur de croissance en matière de performance hôtelière. En revanche, Paris fait grise mine, car malgré la baisse des prix moyens, le taux de fréquentation continue de reculer», constate Olivier Petit, Associé chez In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie.

A Paris, avec l’absence d’événements tels que le salon de l’Automobile ou le SIAL, les fréquentations ont reculé de 3%, malgré une baisse de 7,1% des prix moyens, par rapport à l’année 2018. Les segments supérieurs sont les plus impactés par ces baisses. Le Luxe et Palaces enregistrent un repli de 12,1% de leurs chiffres d’affaires, tandis que le Haut de Gamme recule de 11,8%. Le reste de l’Ile-de-France n’est pas épargné par cette tendance, puisque le chiffre d’affaires hébergement moyen est en baisse de 9,5% pour l’Hôtellerie milieu de gamme, de 11,9% pour l’économique, et 8,8% pour le super-économique.

En région, certaines métropoles se distinguent en affichant de belles progressions sur l’ensemble des catégories ce mois d’octobre. Un exemple : Lyon, dont la progression du chiffre d’affaires fluctue entre 4,7% sur le segment Luxe-Haut de gamme et 11,2% sur le segment Super-économique. La Côte d’Azur a en revanche enregistré un recul de son chiffre d’affaires hébergement moyen de 1,9%, en comparaison avec 2018. Les segments Luxe et Super-économique affichent toutefois respectivement un recul de 14,2% et 3,1%. En données cumulées à la fin du mois d’octobre, la Côte d’Azur maintient un chiffre d’affaires positif de 2,8%, avec un taux d’occupation positif de 1,6% par rapport à 2018.