La DGAC dresse le portrait du passager aérien

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Où et comment voyagent les passagers qui utilisent les aéroports français ? Depuis 2009, la DGAC se pose cette question. L’organisme a publié - le 16 août 2012 - l’édition 2011 de son étude annuelle après avoir interrogé plus de 50 000 voyageurs aériens dans 13 plates-formes de la métropole. Les résultats du sondage mené dans 2 installations d’Outre-mer seront révélés plus tard.

La DGAC dresse le portrait du passager aérien
L’Enquête Nationale des Passagers Aériens – 2011 de la DGAC permet de dresser le portrait du voyageur type passant par un aéroport de l’Hexagone : c’est un cadre français de moins de 45 ans qui a utilise un billet électronique acheté sur le net.

En effet selon l’étude, 60,5 % des répondants empruntant un vol au départ de la métropole étaient de nationalité française et 59 % résident en France, tandis que 19,4 % des voyageurs étaient de nationalité européenne et 6,2 % nord-américaine. Les passagers asiatiques représentaient moins de 2 %. Si près des 2/3 se déplaçaient pour des motifs personnels (40,2% pour «vacances/loisirs», 24,6% pour «visites et autres motifs privés»), 31 % des passagers prenaient l’avion pour des raisons «professionnel», mais ce taux est plus élevé pour les trajets intérieurs (47% des passagers).

Les voyageurs d’affaires présents dans les aéroports français
Les voyageurs d’affaires interrogés se déplaçaient principalement pour 1/2 jours (36 %) ou 3/4 jours (22 %). 16 % des professionnels sondés partaient pour plus de 15 jours. Ainsi la moyenne des réponses pour la durée du séjour est de 6 jours.
Les deux tiers des professionnels accompagnés étaient avec une personne, 15 % avec deux et 13 % avec plus de cinq accompagnants. La DGAC les a également questionné sur leur utilisation de la visioconférence. 45 % des passagers (23% souvent, 22% rarement) l’avaient employé au cours des douze derniers mois afin d’éviter un déplacement. Pour 42 % d’entre eux, c’était pour des trajets longs (plus de 5h) et pour 42 % également pour des trajets courts (moins de 2h). Mais la technologie a ses limites. Concernant le voyage effectué au moment de l’enquête : 86 % des professionnels ont déclaré qu’ils n’auraient pas pu utiliser la visioconférence afin d’éviter le déplacement. Parmi les 8 % qui auraient pu y avoir recours, la moitié a préféré se déplacer pour avoir un contact direct.