La sécurité de certaines compagnies aériennes indiennes dénoncée par la DGAC locale

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Air India et Kingfisher Airlines ont de très grosses difficultés financières. Depuis plusieurs mois, les deux transporteurs indiens multiplient les mesures pour diminuer les coûts d’exploitation : annulations de lignes, appareils cloués au sol… Dans ce climat tendu où les salaires ne sont pas régulièrement versés, de nombreux pilotes de Kingfisher ont démissionné. Ainsi tout comme Air India, la compagnie n’aurait pas assez de salariés pour assurer son activité correctement. Devant ces éléments inquiétants, l’organisation de régulation de l’aviation civile en Inde, Directorate General of Civil Aviation (DGCA), a émis dans un rapport des doutes sur la sécurité de ces compagnies.

La sécurité de certaines compagnies aériennes indiennes dénoncée par la DGAC locale
La Directorate General of Civil Aviation (DGCA) a tiré le signal d’alarme. Elle révèle dans un rapport rendu public que certaines compagnies aériennes indiennes dont Air India et Kingfisher Airlines ont pris, par volonté de faire des économies, quelques libertés avec la sécurité. Inquiétée par la situation, la DGCA recommande que les transporteurs soient sanctionnées, et préconise même des mesures drastiques : l’annulation d’autorisations de vols pour Kingfisher et une restriction des opérations pour Air India Express. Vendredi 6 janvier, les dirigeants des deux compagnies pointées du doigt ont rencontré les responsables de l’organisation indienne. Les points de sécurité à améliorer y ont été évoqués : équipages trop peu nombreux, appareils cloués au sol et pièces de rechange manquantes pour Kingfisher. Au terme de la réunion, la DGCA a demandé aux transporteurs de leur présenter ce lundi 9 janvier des plans capables de remédier aux défaillances observées. En attendant, aucune fermeture ou annulation d’autorisation de vol n’a été est décidé.