Les acheteurs prêts à laisser plus de liberté aux voyageurs d’affaires

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Le Business Travel Show se tiendra à Londres du 25 au 26 février 2015. Avant même cette manifestation, 179 acheteurs voyages (dont 73 % basés au Royaume-Uni) ont été interrogés pour l'étude annuelle du BTS. Elle montre que près des deux tiers sont prêts à donner aux voyageurs d'affaires la possibilité de réserver leur déplacement en toute indépendance.

62 % des acheteurs se disent prêts à laisser les voyageurs d'affaires réserver eux mêmes leurs déplacements. Ce chiffre est d'autant plus impressionnant lorsqu'il est comparés avec ceux des études précédentes. Seuls 36 % des TM plébiscitaient ce dispositif en 2013 et 9 % en 2012. Concernant les deux tiers des acheteurs qui laissent leurs collaborateurs libres de réserver seuls, 51 % assurent que les employés suivent la politique voyages de l'entreprise. 11 % reconnaissent que non.

En outre, le nombre de voyageurs qui ne réservent jamais en dehors de la politique est passé de 12 à 14 %. 44 % des sondés estiment qu'ils n'ont pas rencontré plus de difficulté avec "la compliance" cette année (42 % en 2013 ; 40 % en 2012).

Les trois méthodes citées pour améliorer la conformité des programmes sont la mise en place des fournisseurs privilégiés (71 %), la sensibilisation des voyageurs d'affaires (53 %) et l'utilisation d'outils online (57 %). Pour motiver les employés à "jouer le jeu", 9 % des personnes interrogées pénalisent les collaborateurs qui ne suivent pas la politique voyages tandis que 26 % récompensent ceux qui réservent les options les moins chères.

Les trois quarts des acheteurs reconnaissent que les employés de leur entreprise réservent occasionnellement en dehors de la politique voyages. Les raisons de ces écarts sont le plus souvent liés à des préférences personnelles (31 %) ou encore le prix (21 %). De plus, 49 % des TM sondés estiment que leur société n'investit pas assez dans les feedbacks des voyageurs d'affaires. 36 % ne collectent pas de données auprès des collaborateurs et 19 % ne les interrogent jamais sur leur expérience.