70 autorisations retirées à des salariés « radicalisés » qui travaillent sur Roissy et Orly

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Si ce n’est pas directement Aéroports de Paris mais les entreprises sous-traitantes qui sont concernées, c’est pourtant Augustin de Romanet, le patron des aéroports parisiens, qui a donné l’information lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/iTélé de ce 13 décembre.

Le travail de vérification entamé depuis le début de l'année se poursuit, renforcé depuis les attentats. ADP a fait vérifier la situation des 85 000 agents qui travaillent dans les zones les plus sensibles, et les plus sécurisées, de Roissy et d’Orly. 70 accréditations ont été retirées à des personnels soupçonnés "de radicalisation ou de comportements anormaux"». Ce travail, réalisé avec les autorités préfectorales se poursuit sans que plus d’explications soient données. Il a également précisé que 4.000 casiers personnels avaient été fouillés, sans donner plus de détails sur le résultat de ces opérations.

Augustin de Romanet a confirmé que tout retrait de cette accréditation pouvait conduire au licenciement du salarié ou à son emploi en zone non sensible, tout en affirmant qu’il n’était pas question de jouer avec la sécurité aéroportuaire.

Plusieurs députés avaient déjà manifesté leur étonnement voici quelques mois en raison de la présence d’agents d’origine maghrébine visiblement engagés dans une démarche religieuse, ce qui avait conduit à un tollé parmi les élus de la nation et les dirigeants politiques.