Covid worldwide – L’essentiel du 2 juillet

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Covid worldwide - L'essentiel du 2 juillet

Les autorités sanitaires américaines craignent le pire et le Portugal reconfine certains quartiers de Lisbonne. Le Mexique déconfine alors que le virus progresse et la présidence allemande, qui a débuté ce mercredi, devra mettre en musique le plan de relance post-Covid de l'UE.

L'essentiel du jour

  • A date du 1er juillet au soir, dans le monde, environ 10,5 millions de cas officiellement recensés et environ de 512.000 décès liés au Covid-19.
  • Engagé depuis le 1er juin avec des rythmes différents selon les régions, le déconfinement se poursuit dans un Mexique très affaibli économiquement. Un mouvement jugé prématuré par de nombreux spécialistes. La pandémie de coronavirus ne montre toujours aucun signe d'essoufflement et la capitale concentre près de la moitié des 220 000 cas confirmés dont 27 100 morts enregistrées à l’échelle nationale.
  • Etats-Unis : Les autorités sanitaires américaines craignent jusqu'à 100 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, alors que le nombre de décès dépasse à nouveau les 1 000 morts quotidiens (1.200 ces dernières 24 heures), ce qui porte le bilan américain total à 127.322 morts.
  • Face à une recrudescence du nombre de cas, le Portugal a décidé de reconfiner, ce mercredi, une vingtaine de quartiers de la banlieue de Lisbonne pour au moins 15 jours. De nouveaux cas touchent des travailleurs précaires, dépendants des transports en commun bondés. 
  • Ce mercredi a débuté une présidence allemande de l'UE riche en défis. Elle va notamment entrer dans le vif du sujet avec un sommet des dirigeants européens organisé les 17 et 18 juillet à Bruxelles, décisif pour l'avenir de l'Europe. Les 27 vont tenter d'y trouver un accord sur le projet de plan de relance de 750 milliards d'euros face au coronavirus, avec pour la première fois des fonds empruntés en commun par l'UE.
  • Italie : À Mondragone, petite ville déshéritée située au nord de Naples, un foyer de Covid-19 s'est déclaré il y a quelques jours au sein d'un complexe d'immeubles occupés illégalement par des ouvriers agricoles étrangers. Quelques 700 personnes ont reçu l'ordre de rester confinées pendant une quinzaine de jours. Mais une partie d’entre elles se sont révoltées et ont quitté les lieux. De quoi attiser les tensions entre communautés dont tente de s'emparer l'extrême droite italienne.