L’édito de Gobert – Vous avez dit voyage d’affaires ? Roooh…

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Comme le tourisme de loisir, le voyage d’affaires est lui aussi quasi à l’arrêt. Malgré le « plan de relance », la priorité donnée à l’économie, il n’est plus question pour les entreprises de voyager… professionnellement !

Ou si peu que ça va bientôt devenir une incongruité. Et pourtant. Au début de la crise, Covid, bien évidemment les entreprises ont supprimé, normal, les voyages de leurs cadres et de leurs commerciaux.

Et que de nouvelles habitudes de travail se sont rapidement mises en place, visio-conférences et autres réunions virtuelles, qui permettent d’échanger de visu… Aussi bien d’ailleurs en interne qu’en externe, si je puis m’exprimer ainsi.

Et pourtant, la « 5G » n’est pas opérationnelle encore en France. Il est vrai que les Amish, comme le dit Président Macron, ne connaissent pas la réalité virtuelle. C’était une digression…

Donc, au début toujours, les dirigeants d’entreprise ont voulu préserver la santé de leurs collaborateurs, ce qui part d’un bon sentiment, certes, mais surtout parce que ces mêmes entreprises sont responsables de la santé de leurs collaborateurs dans un cas pareil.

En même temps, toujours pour parler comme Président Macron, les entreprises se sont aperçues que ces « restrictions de déplacements », caramba, ça représentait une sacrée économie. Et même, si en théorie, il est à nouveau possible de voyager… dans certains pays, cette « réduction des dépenses » pourrait durer encore un sacré bout de temps.

A tel point que nombreuses sont les sociétés qui interdisent les déplacements de leurs collaborateurs au moins jusqu’à la fin de l’année…

Là encore d’ailleurs, rien n’est gagné. Malgré le plan de relance, on compte déjà plus de 300 entreprises, certaines particulièrement importantes, qui ont déposé un PSE depuis le début de cette crise.

Ce n’est, hélas, que le début…

D’ailleurs, même si le voyage d’affaire devait reprendre, il faudrait aussi savoir dans quelles conditions. Qui peut-être capable, aujourd’hui, de garantir à ses collaborateurs, la possibilité de voyager sereinement ?

Et à quelle conditions ? De « grosses » destinations « affaires », tels Dubaï par exemple, sont très avides de « reprendre » les affaires. « Viendez chez nous », clament les autorités, « la destination est totalement sure sur (euphonie, notez) le plan sanitaire.

Caramba, j’ai eu envie de faire un tour, histoire de voir. Bon j’imagine la tête des DRH lorsqu’ils vont voir à quelles conditions on peut se rendre la bas. Je cite, il faut : « détenir une assurance médicale valide avant de partir avec une couverture internationale pour les maladies du Covid-19. »

Signer une déclaration de prise en charge de tous les frais de quarantaine et de traitement.

Remplir le « formulaire de déclaration de santé » avant le départ pour s’assurer que le passager ne présente pas de symptômes COVID-19.

Présenter un test PCR négatif d’une validité maximale de quatre jours (96 heures) à compter de l’heure du test. Enregistrer toutes ses coordonnées dans l’application COVID-19 DXB . A l’arrivée, tous les passagers font prendre leur température à l’aide de dispositifs de contrôle thermique (si un voyageur présente des symptômes COVID-19, un deuxième test sera exigé à l’aéroport).

Sans être sûr de signer un contrat ?