Amex GBT dévoile son baromètre du voyage d’affaires 2022

262

A l’occasion de la 31e édition de l’EVP, organisée ce mercredi à Paris, la TMC publie son dernier baromètre annuel dans lequel elle détaille «dix enseignements». L’occasion de présenter une photographie de la situation du voyage d’affaires en France aujourd’hui. Avec de multiples coups de projecteurs sur les besoins, enjeux et préoccupations actuelles des entreprises.

Rebond économique, inflation, optimisation des coûts, sécurité, RSE, digital et télétravail, importance des TMC… Le baromètre du voyage d’affaires 2022 d’American Express Global Business Travel (Amex GBT) couvre un large spectre de sujets. Avec un focus particulier sur deux grands thèmes : la valeur et l’humain, aujourd’hui plus qu’hier au cœur des préoccupations des entreprises.

Les résultats du baromètre ont été obtenus par le biais d’un questionnaire administré à panel composé de décisionnaires du voyage d’affaires d’entreprises ayant une activité économique en France. Parmi ces entreprises, 75 % sont des grands groupes et le quart restant des PME/ETI. Le baromètre repose également sur des recherches d’Amex GBT ainsi que sur des travaux économiques tiers.

Voici les 10 enseignements principaux du baromètre (que nous publions in-extenso) :

1 : L’activité économique reprend plus vite que le voyage d’affaires
La pandémie de Covid-19 met en lumière une reprise inégale entre l’activité économique en général et plus spécifiquement le secteur du voyage d’affaires. Les déplacements d’affaires ont chuté de 90 % au cours des premiers confinements tandis que le CAC40 a chuté, lui, de 26 %. Or, la performance des entreprises françaises a rebondi rapidement pour atteindre les niveaux pré-Covid-19 en seulement douze mois. En parallèle, les voyages professionnels atteindront 50% du niveau de 2019 à la rentrée 2022.

2 : Les entreprises valorisent les déplacements des collaborateurs
D’un point de vue relationnel et dans le cadre de la gestion d’une entreprise, le voyage d’affaires est considéré comme moyen fondamental à l’activité. 91% du panel estime que le voyage d’affaires est une dépense nécessaire ou une contribution au développement de l’entreprise.

3 : Les déplacements internes vont augmenter
Parmi les entreprises interrogées, 70% des gestionnaires voyages estiment que les déplacements internes des collaborateurs seront importants car ceux-ci augmenteront avec les nouvelles conditions de télétravail mais devront être encadrés.

4 : La sécurité et la satisfaction des voyageurs sont prioritaires
La grande majorité des entreprises ayant répondu à l’enquête estime que la visibilité sur les conditions sanitaires et la sécurité du voyageur sont les critères les plus déterminants pour la reprise du voyage (avec 85% et 81% respectivement). De même, la satisfaction des voyageurs est le deuxième objectif des décisionnaires du voyage pour 2022 pour 49 % des sondés.

5 : Des augmentations tarifaires à prévoir
La situation macro-économique ainsi que le marché permettent de prévoir une inflation générale des prix. Le marché aérien sera impacté par plusieurs facteurs structurants comme l’augmentation du prix de l’énergie, les investissements en éco-carburants ou encore les nouvelles tarifications NDC. Enfin, le marché de la location de voiture courte durée a d’ores et déjà subit des difficultés pendant la pandémie comme le manque d’approvisionnement auprès des fabricants.

6 : L’optimisation des coûts est clé en 2022
Selon le panel interrogé, la catégorie air reste la principale priorité d’optimisation des coûts pour 2022. Le pilotage des catégories location de voiture et rail est devenu une nouvelle priorité pour les entreprises sondées. La location de voiture est un enjeu important, notamment pour les grandes entreprises. En effet, 69% des sondés considèrent qu’elle est une dépense à surveiller.

7 : L’agence de voyage d’affaires reste un partenaire indispensable
Sur la base du sondage, 78 % des répondants déclarent que les agences de voyages ont une utilité qui est clairement visible. Avec 83% de réponses positives, les grandes entreprises accordent une valeur plus importante aux services des agences de voyages. Pour plus de 80% des répondants, les critères les plus importants du rôle de l’agence de voyages sont la sécurité des données, le duty of care (devoir de protection des voyageurs), le reporting et la gestion des données. En complément de l’agence de voyages, les différents outils mis à la disposition des entreprises et de leurs voyageurs doivent apporter des solutions à haute valeur ajoutée.

8 : Un équilibre à trouver entre humain et digital
Le recours au digital pour la gestion des voyages est plébiscité par de nombreux voyageurs. En effet, 83% des répondants souhaitent pouvoir s’enregistrer via l’application mobile et 74% souhaitent réserver leurs déplacements via ce canal. Or, le contexte de crise a mis en lumière l’importance du contact humain : le volume d’interactions manuelles par transaction recensé a doublé lors du premier confinement pour revenir à des seuils équivalents à 2019 à la fin du deuxième semestre 2020.

9 : L’empreinte carbone, toujours sous-estimée
53 % des répondants déclarent mesurer leurs émissions carbones et 65 % sont de grandes entreprises. Le caractère prioritaire de la mesure et de la mise en place d’actions pour la réduction du CO2 semble dépendre de la maturité du programme voyages des entreprises et du contexte.

10 : Une prévision de reprise en 2023-2024
En se fondant sur les tendances de reprises de 2021 et début 2022, un retour à des niveaux similaires à ceux de 2019 est prévu en 2024 pour l’aérien. Et une reprise plus rapide pour le rail avec des niveaux équivalents à ceux de 2019 début 2023.

Pour prendre connaissance du baromètre 2022 dans son intégralité, cliquez ici.