La fermeture de bases n’est pas une déclaration de guerre, précise Ryanair

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Après l'annonce par Ryanair de la fermeture de deux de ses bases, l'une en Allemagne et l'autre aux Pays-Bas, et la réduction de la flotte de la compagnie aérienne à bas coûts dans une troisième, les syndicats avaient considéré qu'il s'agissait d'une "déclaration de guerre."

Kenny Jacobs, directeur du marketing de Ryanair, a répondu que ces fermetures de bases sont dues à des "circonstances défavorables."
Dans un entretien publié par l'Irish Examiner, M. Jacobs a également ajouté : "Les syndicats sont paradoxalement silencieux lorsque Lufthansa, Wizz et Norwegian ferment des bases ou réduisent les horaires... Ils sont également silencieux face à la réalité de la faillite de Small Planet et Primera ces dernières semaines qui a causé des centaines de pertes d'emplois."

Ces fermetures ne sont peut-être pas une "déclaration de guerre", mais elles ne marquent pas, pour autant, le début d'un véritable dialogue social au sein de la compagnie.