Difficile au sein d’Air France de calmer la grogne des pilotes qui s’arcboutent sur les 6% d’augmentation demandés par les personnels de la compagnie.
Côté direction, si la barre des 3% pourrait être éventuellement acquise, doubler la donne semble irréaliste. Pas pour les pilotes qui se disent prêts à engager un nouveau bras de fer social. Le profil d’une possible grève dure se profile. Mauvais pour la reprise qui s’annonçait et face à une concurrence qui bouscule Joon et Transavia, les deux « low cost » du groupe.
Air France n’a pas manqué de préciser que l’intéressement des salariés serait plus important d’autant que les résultats de la compagnie, 588 millions sur 1,488 milliard pour le groupe, permettront en 2018 une redistribution de 130 millions d’euros pour les salarié, sans compter les hausses individuelles et les promotions. Au total, 200 millions seront ainsi redistribués. Franck Terner n’a pas caché face à la presse qu'une augmentation de 6% représenterait 40% des résultats nets d’Air France annoncés le 16 janvier dernier (ndlr : 240 millions d’euros), soit le prix de 3 avions.
Pour l’heure, le SNPL n’est pas convaincu par ces arguments et consulte ses adhérents sur le principe d’une grève reconductible et ce, dès le mois de mars. En interne, il se dit que le résultat d'une consultation est "acquis d'avance" car les pilotes "ne veulent pas être les parents pauvres des bons résultats enregistrés par le groupe".
Air France n’a pas manqué de préciser que l’intéressement des salariés serait plus important d’autant que les résultats de la compagnie, 588 millions sur 1,488 milliard pour le groupe, permettront en 2018 une redistribution de 130 millions d’euros pour les salarié, sans compter les hausses individuelles et les promotions. Au total, 200 millions seront ainsi redistribués. Franck Terner n’a pas caché face à la presse qu'une augmentation de 6% représenterait 40% des résultats nets d’Air France annoncés le 16 janvier dernier (ndlr : 240 millions d’euros), soit le prix de 3 avions.
Pour l’heure, le SNPL n’est pas convaincu par ces arguments et consulte ses adhérents sur le principe d’une grève reconductible et ce, dès le mois de mars. En interne, il se dit que le résultat d'une consultation est "acquis d'avance" car les pilotes "ne veulent pas être les parents pauvres des bons résultats enregistrés par le groupe".
