Querelle d'experts après les premières analyses sur l'accident de l'avion d'Air France AF447 entre Rio et Paris. Air France appelle à attendre la findes deux enquêtes en cours après la publication dimanche dans le JDD d'un article qui met en cause les sondes Pitot et condamne d'avace l'enquête du BEA, le Bureau Enquête et Accidents.
La charge est lourde: dans un mémo qu'il doit remettre la semaine prochaine à la justice, le Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf), partie civile dans cette affaire, soutient, que le crash de l'AF447 est un "échec collectif" dû aux défaillances sous-estimées des sondes Pitot de mesures de vitesse. Le syndicat contredit ainsi le BEA qui affirmait, dan un premier rapport d'étapes publié le 2 juillet, qu'une défaillance des sondes Pitot était "un élément, mais pas la cause" du crash qui a fait 228 morts le 1er juin dernier. Le président du Spaf Gérard Arnoux, commandant de bord sur A320, auteur du rapport avec un pilote d'A340 à la retraite, Henri Marnet-Cornus, affirment dans le Journal du Dimanche que l'accident "aurait sans doute pu être évité". Ils mettent en cause à des degrés divers tous les acteurs qui "ont sous-estimé le problème des sondes", citant Air France, Airbus, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et l'Agence européenne de sûreté aérienne (AESA) et le BEA.
Difficile de savoir qui a tort et qui a raison, Air France tente de calmer le jeu et souligne que deux enquêtes sont actuellement en cours en France. L'une, "technique", pour l'amélioration de la sécurité aérienne, est menée par le BEA, qui vient de le rappeler dans un communiqué. L'autre, "judiciaire", pour la recherche d'éventuelles responsabilités pénales, est confiée à la gendarmerie nationale sous le contrôle d’un juge d’instruction qui a nommé des experts judiciaires.
En attendant d'en savoir plus, la compagnie a choisi de mettre en ligne depuis le 9 septembre dernier toutes les informations, actualisées, dont elle dispose : http://corporate.airfrance.com/fr/actualites/af-447/index.html
Difficile de savoir qui a tort et qui a raison, Air France tente de calmer le jeu et souligne que deux enquêtes sont actuellement en cours en France. L'une, "technique", pour l'amélioration de la sécurité aérienne, est menée par le BEA, qui vient de le rappeler dans un communiqué. L'autre, "judiciaire", pour la recherche d'éventuelles responsabilités pénales, est confiée à la gendarmerie nationale sous le contrôle d’un juge d’instruction qui a nommé des experts judiciaires.
En attendant d'en savoir plus, la compagnie a choisi de mettre en ligne depuis le 9 septembre dernier toutes les informations, actualisées, dont elle dispose : http://corporate.airfrance.com/fr/actualites/af-447/index.html
