Air France, un 777 aux couleurs de JonOne

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C'est un peintre/graffeur célèbre, JonOne qui vient de décorer un B777 d'air France en repensant l’accent, collé au logo de la compagnie, qui est devenu la signature du transporteur français. Avec cette collaboration, la compagnie veut afficher son attachement à toutes les formes d'art, y compris le street art, aujourd'hui en pleine ascension.

Après avoir réalisé l’œuvre "Air France Forever" à l’occasion des 80 ans de la Compagnie, c'est au cœur des hangars d’Air France Industries à Paris-Orly que JonOne a suivi l'installation de cet accent géant de 4 mètres sur 7. L'appareil, un Boeing 777 équipé des toutes dernières cabines long-courriers de la Compagnie, a pris ensuite son envol vers New York, ville d'origine de l'artiste et première destination américaine pour Air France. L’appareil parcourra le réseau mondial de de la compagnie pendant un an.

Dès son arrivée à New York, l’artiste signera pour Air France une nouvelle œuvre inédite, à retrouver début 2016 dans le salon de la Compagnie situé au Terminal 1 de l’aéroport de New York-JFK, exclusivement réservé aux clients La Première, Business et Flying Blue Elite Plus.

A propos de l'artiste

(information communiquée par la compagnie)

Celui qui s’appelle encore John Andrew Perello naît à New York, issu de deux parents dominicains ayant fui le régime de Trujillo et s’étant rencontrés dans cette ville pour y vivre the american dream. Le jeune homme évoque en ces termes la devise implacable de son enfance : No Hope, No Future, proche du nihilisme des punks anglais. Mais voici que surgit cette image fondatrice : la traînée éblouissante de couleur et de vitesse laissée par une rame de métro taguée... Comme une révélation.
Ce sera donc le métro. La rue. Le graffiti.

Très vite, celui qui devient JonOne signe de flamboyants "murals", et "entre en art". Il fréquente musées et galeries, construit sa propre culture – comme Jean-Michel Basquiat, à qui il ressemble par bien des aspects - et nourrit ses écritures urbaines de ses pères spirituels (Kandinsky, Miro) et de l’abstraction lyrique qui règne alors en peinture – Pollock , bien sûr, mais aussi De Kooning , Motherwell , Rothko, etc. Rencontres décisives et voyages se succèdent, notamment à Paris, où l’artiste vit deux expériences majeures : celle de l’Hôpital Ephémère – un squat de créateurs en effervescence à la fin des années 90 – et sa collaboration active pour la Fondation Abbé Pierre (2011). Parallèlement à la réappropriation de ses racines dominicaines, au métissage parfaitement abouti entre street art et High Art - celui de la peinture, art noble par excellence - la consécration arriva vite, et elle fut glorieuse : après de multiples expositions internationales, le 21 janvier 2015, une œuvre monumentale, significativement intitulée "Liberté, Égalité, Fraternité", a été inaugurée à l’Assemblée Nationale, dans le Salon des Mariannes. Ce tableau est même devenu le nouveau timbre français en septembre 2015.