Faudra t-il conserver son "Black" comme objet de collection ? C'est ce que pensent bon nombre d'analystes américains qui constatent que RIM, le fabricant du Blackberry, se met en ordre de vente pour sauver son activité. Mais pour beaucoup, face à Apple et Samsung, le BlackBerry a peu de chance de repartir.
Blackberry dans le monde de l'entreprise est une vraie vedette même si beaucoup de voyageurs d'affaires se sont déjà reportés sur des smartphones plus "modernes" et plus intuitifs. Android ou iOs auront eu raison du Blackberry. Thorsten Heins, le PDG de RIM, avoue aujourd'hui "explorer toutes les stratégies pour une poursuite de l'activité et le développement du savoir faire accumulé". Mais la volonté de se vendre ne suffit pas, encore faut-il des acheteurs. Lenovo, Huawei, Dell se sont dits intéressés par le dossier mais ne se sont pas précipités pour entrer au capital du groupe canadien. Pour le moment, RIM envisage de sortir sa messagerie BBM du groupe en créant une filiale dédiée. On prête à RIM de nouveaux projets dans l'univers de la vidéoconférence. Pour l'heure, l'urgence est au développement des ventes même si le constat est sans appel : le Z10 ou le prochain Z30 sont loin de rencontrer le succès attendu par ses concepteurs.