"Nous avons encore des inquiétudes sur Mulhouse et sur certains implants qui pourraient être remis en cause par la direction de CWT", précise une source CFTC de la TMC. Et dans un long communiqué publié sur son blog, le syndicat très présent dans le Business Travel précise que les discours tenus aux salariés sont, semble-t-il, très différents. Enfin, si la répartition des salariés par grands plateaux reste à faire, ce sont les implants qui inquiètent le plus. Selon plusieurs sources, ils seraient de moins en moins d'actualité dans les appels d'offres.
Et de donner des exemples de cette complexité du dossier dont les prochaines étapes se dérouleront les 21 et 22 janvier prochain. "Nous regrettons que le management local qui annonçait aux équipes la fermeture des sites le 9 janvier au matin (le jour de la réunion du C.C.E.) aurait indiqué alors qu’il ne fallait pas espérer de reclassement interne". Mais au delà, ce sont plus des attitudes internes qui étonnent. "Aujourd'hui", poursuit notre source CFTC, "On incite les salariés à quitter l'entreprise". Des méthodes que contestent les syndicats qui reconnaissent pourtant que le dialogue est engagé "à condition que l'on puisse obtenir des réponses claires à des questions simples". D'autant que le online n'est pas le seul point qui achoppe. "Chez CWT France, nous savons qu'il fallait augmenter d'1% le taux d'adoption du online chez nos clients", poursuit notre salariée, "On nous a dit que, pour la France, ce 1 % de online en plus représenterait 10 salariés en moins. L’entité a terminé 2012 avec un taux d’adoption de online à 36 % et souhaite atteindre 50 % à horizon 2015… La conclusion est simple, il faudra se séparer d'encore au moins une cinquantaine de postes ". Côté FO, premier syndicat de l'entreprise, on souhaite attendre d'en savoir plus pour s'exprimer. Selon un salarié syndiqué, "La visibilité à court et moyen terme des annonces faites au Comité d'Entreprises est encore assez limitée. Il est prudent de comprendre ce qui se trame avant de s'exprimer".
