Les radars luttent contre les accidents routiers… mais pas toujours

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L’association anglaise RAC (The Royal Automobile Club Foundation for Motoring) a révélé que les décès et blessures graves avaient diminué d’un quart (27 %) après l’installation de radars. Mais pour 21 des 551 machines étudiées pour cette recherche, la mise en œuvre a eu l’effet inverse.

Les radars luttent contre les accidents routiers... mais pas toujours
La RAC a étudié les données de 551 radars installés dans 9 zones anglaises, publiées par le gouvernement britannique en 2011. L’analyse montre qu’en plus d’une diminution de 27 % des accidents mortels et graves à leur installation, ces machines si peu appréciées par les automobilistes réduisent de 15 % les collisions avec dommages corporels.
Plus étonnant, la recherche a également révélé qu’on enregistrait une hausse assez importante des accidents pour 21 radars «pour mériter qu’une enquête soit menée dans le cas où ils contribueraient à cette augmentation». Ces machines peuvent en effet conduire à des accidents si un automobiliste en excès de vitesse voit tardivement l’appareil et freine brusquement par peur de l’amende.
Néanmoins les radars sont efficaces selon l’association anglaise «Fin 2010, nous avions publié un rapport du professeur Richard Allsop qui indiquait que sans les radars, il y aurait environ 800 personnes blessées ou tuées en plus chaque année. Globalement, ce nouveau travail renforce ces conclusions antérieures. Mais l'étude a également identifié un certain nombre de radars où les collisions semblent avoir nettement augmenté. C’est peut-être ou peut-être pas lié aux radars, mais cela mérite d'être examiné», explique le professeur Stephen Glaister, directeur de la fondation RAC.