Prudence au Burkina Faso

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Quatre douaniers et un prêtre espagnol ont été tués, le vendredi 17 février, à un poste mobile de douane au Burkina Faso lors d'une attaque attribuée à des djihadistes. Après ce drame, le Quai d'Orsay rappelle aux voyageurs d'affaires que les risques terroristes sont importants dans cette région.

Après l'attaque qui a eu lieu Nohao - située dans l'est du Burkina - proche de la frontière togolaise, le Quai d'Orsay met en garde les voyageurs d'affaires. Il indique que le transit routier vers le Togo est particulièrement dangereux.

Le ministère explique "L’axe menant de Tenkodogo à la frontière togolaise, ainsi que les environs de Bittou sont formellement déconseillés, de jour et de nuit". Il ajoute également "La tension est brutalement montée ces derniers jours dans les régions du Sahel, du Centre-nord et de l’Est".

Pour mémoire, le gouvernement du Burkina Faso a établi un état d’urgence dans 14 provinces du pays depuis le 1er janvier : Kossi, Sourou, Koulpélogo, Gnagna, Gourma, Komandjari, Kompienga,Tapoa, Kénédougou, Loroum, Oudalan, Séno, Soum et Yagha.

Tout déplacement dans ces régions et provinces doit être reporté. Le risque d’enlèvement est très élevé. De plus, il est croissant "à mesure que l’on se rapproche des zones frontalières".

Le quai d'Orsay conclut "Les déplacements impératifs dans les zones déconseillées doivent être limités dans le temps et il faut systématiquement préférer passer la nuit dans la capitale, en respectant les consignes lors des sorties nocturnes".

Des conflits interethniques également
Des violences interethniques ont éclaté début janvier 2019 dans la région du Centre-Nord, province de la Sanmatenga. Il est aussi déconseillé de s’y rendre, sauf "motif impératif et mesures de sécurité adéquates".