En 2013, Swiss partait à la reconquête de l'aéroport de Genève, bien décidée à reprendre des parts de marché à EasyJet. Trois ans après, la compagnie suisse peine toujours à s'imposer. Son directeur général pour la Suisse romande, Lorenzo Stoll, a reconnu lors d'un entretien accordé au journal Le Temps qu'il y avait des erreurs dans la stratégie de l'entreprise.
Lorenzo Stoll reconnaît dans les pages du journal Le Temps que Swiss a commis des erreurs lors de la mise en place de sa stratégie de reconquête de l'aéroport de Genève.. Il explique : "Il ne faut pas s'en cacher, nous avons voulu aller trop vite", précisant ensuite "Nous avons clairement sous-estimé les difficultés de l'exercice consistant à confronter la marque Swiss au réflexe easyJet".
Trois ans après la mise en place du projet de redéveloppement sur Cointrin de Swiss, sa concurrente britannique reste en effet le principal transporteur de la plate-forme, avec une part de marché de 43,2%. Swiss représente ensuite 15% suivie de British Airways avec 4,7%.
Le directeur général pour la Suisse romande estime que cet échec s'explique également par une extension "disproportionnée" de l'offre au départ Genève. "Nous sommes passés de treize à 42 routes en un an, sans ajouter de nouveaux avions". Il s'agit maintenant de "resserrer notre offre de 40 à 30 destinations, tout en augmentant la fréquence sur certaines routes".
Pour redresser la barre sur la piste genevoise, Swiss compte sur l'arrivée des Bombardier C100 et C300, moins gourmands en carburant, à partir d'avril 2017 mais également sur l'ouverture de "destinations uniques et inédites".
Malgré les difficultés, Lorenzo Stoll assure que "Retirer des avions, voire quitter Cointrin n'est pas envisageable". L'aéroport qui devrait atteindre les 25 millions de passagers à l'horizon de 2030, reste "d'une importance fondamentale". Par contre, il est possible que cette piste stratégique soit confiée à une autre compagnie du groupe Lufthansa. Plusieurs médias ont déjà indiqué que la holding allemande envisageait de déployer Eurowings sur Genève.
En 2013, Swiss s’était fixée des objectifs précis avec son plan de reconquête de Genève. Lorenzo Stoll rappelle que "Le défi était d'y parvenir avant l'an prochain, sachant que depuis 2013 nous avions déjà amélioré de près de 50% nos résultats opérationnels". Il poursuit "Mais le contexte a changé entre-temps : abandon du taux plancher, crise politique et économique en Russie, Brexit, attentats terroristes, etc. La combinaison de ces vents contraires explique en grande partie le tassement de la demande pour les voyages d’affaires et de loisirs qui nous a conduit à réajuster notre projet initial de reconquête du tarmac genevois".
Swiss a ainsi décidé de décaler d'au moins un an son plan de rentabilité pour Genève. En revanche, elle maintient son objectif et vise un taux de remplissage de plus de 80% depuis l'aéroport de Cointrin.
Trois ans après la mise en place du projet de redéveloppement sur Cointrin de Swiss, sa concurrente britannique reste en effet le principal transporteur de la plate-forme, avec une part de marché de 43,2%. Swiss représente ensuite 15% suivie de British Airways avec 4,7%.
Le directeur général pour la Suisse romande estime que cet échec s'explique également par une extension "disproportionnée" de l'offre au départ Genève. "Nous sommes passés de treize à 42 routes en un an, sans ajouter de nouveaux avions". Il s'agit maintenant de "resserrer notre offre de 40 à 30 destinations, tout en augmentant la fréquence sur certaines routes".
Pour redresser la barre sur la piste genevoise, Swiss compte sur l'arrivée des Bombardier C100 et C300, moins gourmands en carburant, à partir d'avril 2017 mais également sur l'ouverture de "destinations uniques et inédites".
Malgré les difficultés, Lorenzo Stoll assure que "Retirer des avions, voire quitter Cointrin n'est pas envisageable". L'aéroport qui devrait atteindre les 25 millions de passagers à l'horizon de 2030, reste "d'une importance fondamentale". Par contre, il est possible que cette piste stratégique soit confiée à une autre compagnie du groupe Lufthansa. Plusieurs médias ont déjà indiqué que la holding allemande envisageait de déployer Eurowings sur Genève.
En 2013, Swiss s’était fixée des objectifs précis avec son plan de reconquête de Genève. Lorenzo Stoll rappelle que "Le défi était d'y parvenir avant l'an prochain, sachant que depuis 2013 nous avions déjà amélioré de près de 50% nos résultats opérationnels". Il poursuit "Mais le contexte a changé entre-temps : abandon du taux plancher, crise politique et économique en Russie, Brexit, attentats terroristes, etc. La combinaison de ces vents contraires explique en grande partie le tassement de la demande pour les voyages d’affaires et de loisirs qui nous a conduit à réajuster notre projet initial de reconquête du tarmac genevois".
Swiss a ainsi décidé de décaler d'au moins un an son plan de rentabilité pour Genève. En revanche, elle maintient son objectif et vise un taux de remplissage de plus de 80% depuis l'aéroport de Cointrin.