Plusieurs hôtesses d'Aeroflot ont adressé une lettre à Vladimir Poutine pour se plaindre des agissements de leur direction. Elles assurent que la compagnie russe a banni 400 d'entre elles des vols internationaux car elles sont "trop vieilles, grosses et moches".
Décidée à améliorer ses services pour (re)séuidre ses passagers, Aeroflot aurait poussé l'exercice très loin. Des hôtesses assurent qu'elles ont été interdites de vols internationaux en raison de leur âge ou de leur physique moins attrayant, puis reléguées sur les lignes domestiques.
Ces salariées qui se sont baptisées les STS - l’abréviation russe pour "Vieille, Grosse et Moche" - indiquent avoir été mises au courant de ce changement d'affectation après avoir été mesurées, photographiées et parfois pesées en août dernier. La direction leur avait alors indiqué que ces données étaient prises pour préparer le rebranding de la compagnie et les nouveaux uniformes.
La chef de cabine Yevgenia Magurina a expliqué au service russe de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) : "Ils ont arrêté de mettre sur les vols internationaux toutes celles qui ont plus de 40 ans et qui portent du 48 ou plus (44 en taille française)". D'autres salariées se plaignent qu'en plus de ne plus avoir accès au réseau international, elles sont souvent affectées aux vols de nuit ou très tôt le matin, des horaires qui créent une grande fatigue.
Igor Deldyuzhov, président du syndicat représentant les PNC, a reconnu avoir reçu de nombreuses plaintes similaires mais les hôtesses, craignant pour leur emploi, ne veulent pas porter l'affaire devant la justice.
Ce climat social pourrait se révéler dangereux. Une hôtesse a indiqué que plusieurs de ses collègues font des régimes drastiques ou s'affament pour perdre du poids et rester sur le secteur long-courrier qui est mieux rémunéré. Elles mettraient ainsi leur santé - et par conséquent le vol - en danger.
Aeroflot a réagi à ces différents témoignages par le biais d'un communiqué. La compagnie dément avoir mis en place un tel système au sein de son entreprise. Aeroflot "ne met pas de restrictions géographiques sur les endroits où son personnel cabine peut voler" et "ne limite pas non plus le temps de vols de son staff en fonction de son age ou d’attribut physique comme son apparence". Le transporteur conclut ensuite "l'affirmation selon laquelle une commission médicale a été mise en place pour retirer les PNC vielles et moches des vols est fausse". Également accusée de refuser leurs vacances aux PNC, la société assure que cette allégation est sans fondement. Mais les hôtesses persistent, notamment sur les réseaux sociaux ! De quoi brouiller l'image de la compagnie russe.
Ces salariées qui se sont baptisées les STS - l’abréviation russe pour "Vieille, Grosse et Moche" - indiquent avoir été mises au courant de ce changement d'affectation après avoir été mesurées, photographiées et parfois pesées en août dernier. La direction leur avait alors indiqué que ces données étaient prises pour préparer le rebranding de la compagnie et les nouveaux uniformes.
La chef de cabine Yevgenia Magurina a expliqué au service russe de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) : "Ils ont arrêté de mettre sur les vols internationaux toutes celles qui ont plus de 40 ans et qui portent du 48 ou plus (44 en taille française)". D'autres salariées se plaignent qu'en plus de ne plus avoir accès au réseau international, elles sont souvent affectées aux vols de nuit ou très tôt le matin, des horaires qui créent une grande fatigue.
Igor Deldyuzhov, président du syndicat représentant les PNC, a reconnu avoir reçu de nombreuses plaintes similaires mais les hôtesses, craignant pour leur emploi, ne veulent pas porter l'affaire devant la justice.
Ce climat social pourrait se révéler dangereux. Une hôtesse a indiqué que plusieurs de ses collègues font des régimes drastiques ou s'affament pour perdre du poids et rester sur le secteur long-courrier qui est mieux rémunéré. Elles mettraient ainsi leur santé - et par conséquent le vol - en danger.
Aeroflot a réagi à ces différents témoignages par le biais d'un communiqué. La compagnie dément avoir mis en place un tel système au sein de son entreprise. Aeroflot "ne met pas de restrictions géographiques sur les endroits où son personnel cabine peut voler" et "ne limite pas non plus le temps de vols de son staff en fonction de son age ou d’attribut physique comme son apparence". Le transporteur conclut ensuite "l'affirmation selon laquelle une commission médicale a été mise en place pour retirer les PNC vielles et moches des vols est fausse". Également accusée de refuser leurs vacances aux PNC, la société assure que cette allégation est sans fondement. Mais les hôtesses persistent, notamment sur les réseaux sociaux ! De quoi brouiller l'image de la compagnie russe.
