L’UE en quête d’une meilleure harmonisation des conditions de circulation

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L’Union européenne s’emploie à harmoniser les conditions de circulation au sein de son espace. Son certificat sanitaire européen commence à fonctionner ce mardi dans sept États membres ; cet outil permettra de voyager dans toute l’UE début juillet.

Le pass sanitaire  européen, certifiant d’une vaccination, d’un test négatif ou d’une immunité, sera opérationnel dans toute l’Union européenne le 1er juillet. Mais le système commence à fonctionner techniquement ce mardi 1er juin. Et sept États membres commencent dès à présent à l’émettre, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l’Allemagne, la Croatie, la Grèce et la Pologne. Côté français, le certificat sera disponible le 9 juin sur l’application TousAntiCovid et reconnu par certains « autres pays de l’UE partenaires » à compter du 21 juin, selon Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

L’UE ce week-end, dans le cadre d’un point presse de son commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a également émis toute une série de propositions visant à relancer plus rapidement les déplacements à l’intérieur de son espace :

. Une seule dose pourrait être acceptée pour circuler dans les pays de l’UE, et non l’obligation d’attendre 14 jours après la deuxième dose…

. L’UE préconise que soit généralisée une mesure déjà effective dans de nombreux pays européens, soit n’imposer aucun test ni quarantaine aux personnes entièrement vaccinées ou guéries du Covid.

. Pour ceux qui doivent présenter un test, l’UE préconise d’harmoniser à 72h la durée de validité d’un PCR, et de 48h un test antigénique (dans les États membres où ils sont acceptés).

. Pour les visiteurs en provenance d’un pays extra-européen, «s’ils viennent en Europe avec une preuve de vaccination, ils pourront avoir accès aussi aux certificats européens pour voyager dans l’UE» a ajouté Didier Reynders. Les tests PCR et quarantaine pourraient n’être limitées qu’aux visiteurs en provenance des zones « rouge foncé» (taux d’incidence de plus de 500 cas pour 100 000 habitants).

L’Europe a en effet décidé, à l’instar de la France, de mettre en place un classement de la dangerosité des pays extra-européens, par couleur. Paris doit d’ailleurs définir cette semaine une liste de pays « verts » «dans laquelle la situation sanitaire est suffisamment bonne pour les laisser entrer en France», comme l’a indiqué Clément Beaune.